Depuis sa création en 2013, le club de Muchachos Wavre a souvent transité entre la P3 et la P4 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Cette saison, sa première place de la P4A lui a permis de retrouver la P3. «Nous avons été directement champions en P5 et encore en P4 pour rejoindre la P3», explique le C.Q. et joueur wavrien, Alexis Ruiz Romero. «Depuis, nous avons connu deux fois l’ascenseur. Nous revoilà en P3. On espère cette fois s’y accrocher pour de bon.»
Avant l’arrêt des compétitions, on assistait, dans la série, à une lutte à trois pour le titre. Celui-ci n’a pas été décerné, mais Muchachos Wavre a émergé en tête de justesse. «MFC Sartois et surtout FF Academy Grez-Doiceau étaient dans notre sillage. Si cette dernière formation et la nôtre avaient gagné leurs matchs respectifs restants, c’est Grez-Doiceau qu aurait émergé pour une victoire de plus. Difficile à dire quel scénario se serait produit. De notre côté, nous n’avions plus qu’une grosse rencontre à domicile contre MFC Sartois que nous avions été battre dans sa salle. On a connu des hauts, mais aussi quelques bas. Nous n’avions que neuf joueurs sur notre listing. Du coup, en raison parfois d’absences, nous nous sommes retrouvés en nombre très réduits. On a aussi perdu un match sur tapis vert suite à un souci d’arbitrage et c’était justement à Grez-Doiceau début janvier. On a quand même tenu.»
DES RENFORTS EN VUE
L’équipe a pu compter, pour cela, sur quelques individualités. «Maxime Magis a été très important. C’est un petit gabarit. Toutefois, il est doté d’une terrible frappe et d’une accélération déroutante. C’est notre machine (rires). Benjamin Alexis a aussi été précieux. C’est un peu le travailleur de l’ombre, mais heureusement qu’il était là. Enfin, on peut aussi citer Timothy Vandamme. Après la mini trêve lors des fêtes de fin d’années, il est encore monté en puissance. Sa polyvalence a été un atout. Il savait défendre, mais aussi se montrer efficace offensivement. On a pris des buts parfois un peu trop facilement. Notre mental et notre collectif ont compensé dans les moments plus compliqués. On n’était pas une équipe à empiler les goals. Notre forcé était plutôt dans la gestion.»
Cette fois, les Wavriens espèrent ne pas être victimes d’une nouvelle culbute à l’étage supérieur. «Et pour cela, il faudra trouver des renforts car neuf dans un noyau, c’est trop juste. On a déjà approché Jonathan Wilmet qui évoluait dans notre série dans le club de Regua SC Bruxelles. D’autres devraient suivre pour, cette fois, vivre un exercice sans trop de tracas.»
En tout cas, «Muchachos» est prêt à aller au charbon. «On a choisi cette dénomination, car cela veut dire «amis» en espagnol, langue que parle quelques-uns de nos éléments originaires de ce pays.»
NICOLAS TOUSSAINT