Si cela est plutôt fréquent en province de Luxembourg avec des clubs jouxtant la frontière comme Dymen Longwy, Cosnes-Romain, FJEP Lexy,…, c’est la première fois que le prochain championnat de la province de Namur verra l’apparition d’un club d’une localité française dans un de ses classements de P4. En effet, il faudra s’habituer à l’appellation de l’US Aubrives-Vireux. «Nous ne serons pas trop délocalisés car, bien que Français, nous ne sommes qu’à cinq minutes de Beauraing», explique le correspondant qualifié Eymeric Le Breck, qui nous explique les raisons des démarches entreprises pour rejoindre la L.F.F.S.-Namur. «Cela faisait trois saisons que nous disputions le championnat du district des Ardennes. Il y avait de moins en moins d’équipes. De cinq, on parle de trois pour la saison à venir. Sur trois ans, nous avons ainsi au moins affronté à quinze reprise Villers-le-Semeuse. Nous avions l’occasion de monter en régionales mais tout de suite en France, cela fait des déplacements de trois heures. On a donc tenté de trouver une solution.»
L’exemple du basket local est rapidement venu à l’esprit. «Il y a le club du BC Givet-Doische qui fonctionne super bien et évite de trop grands déplacements. On s’est alors dit pourquoi ne pas rejoindre le championnat de la province namuroise toute proche. On avait, en plus, déjà eu l’occasion de disputer des matchs amicaux face à des équipes belges comme Gedinne UTD. On s’est lancé pour entamer la nouvelle aventure.»
LE PRESIDENT A ENTRAINE TREIGNES AU FOOT
On retrouvera dans la structure Grégory Le Breck, président et papa de notre interlocuteur. «Il a joué au foot à Treignes, en P4 namuroise, et il y a même coaché. Nous avons une vingtaine d’affiliés, majoritairement des Français mais aussi quelques belges. On évoluera à la salle du complexe polyvalent d’Aubrives, à la frontière, qui peut accueillir 300 spectateurs. Les bases sont les mêmes chez vous avec deux fois 25 minutes, cinq joueurs sur le terrain par équipe,… Il y aura quand même quelques petites subtilités à saisir. Ce sera, quoi qu’il arrive, attractif avec de nouvelles personnes que nous allons rencontrer.»
Cette première saison sera celle de la découverte. «On pourra directement juger notre niveau et on espère quand même pouvoir viser le haut du classement sans se mettre la pression.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Eymeric Le Breck)