Le club d’Azzurrini Herstal jouait encore avec le nom de la localité de Grâce-Hollogne il y a deux ans dans la le championnat de la province de Liège. «Cela parce que nous avions une nouvelle fois changé de salle», explique le correspondant qualifié, secrétaire et trésorier Elio Ferrante également arbitre jusqu’en N3 de l’A.B.F.S. et aspirant pour la D2. «En effet, nous avons déjà été hébergés par Loncin, Fléron, Trooz. Toutefois, c’est à la salle Saint-Joseph de Liège Ouest que tout a commencé en 1999. Je n’étais pas encore là, à l’inverse de mon cousin Nunzio Ferrante et mon ami Fabrizio Licausi qui faisaient partie des instigateurs. Chacun de ceux-ci avaient amené des proches pour composer l’effectif. Celui-ci a pu compter, durant les premières années, sur François Sterchele décédé en 2008 qui a été footballeur professionnel à OHL, Charleroi et le FC Bruges, également international. Il jouait alors à La Calamine et faisait partie des amis en question. Il y avait aussi des Polonais, un Marocain, des Belges mais surtout une majorité de joueurs d’origine italienne. D’où ce choix d’Azzurrini. Au départ, ce sont même des parents qui ont dû se montrer garants. Il fallait avoir la majorité pour se retrouver dans les statuts.»
ARBITRE ET JOUEUR PARFOIS LE MÊME SOIR
Notre interlocuteur, lui, est arrivé deux ou trois ans après les débuts. «Et cela fait maintenant une quinzaine d’années que je gère administrativement. Nous avons souvent transité par la P4 ou P3. Cette dernière division est la nôtre actuellement. On évolue en série F. Notre première moitié de championnat n’a pas été folichonne sur le plan comptable. Il a fallu attendre novembre et notre septième rencontre pour fêter un premier succès. Malgré tout, les défaites n’étaient jamais concédées sur de gros écarts. On n’a d’ailleurs été défait que 5-4 chez le leader d’AJS Ougrée B. La roue a fini par davantage tourner en notre faveur depuis 2022. On reste d’ailleurs sur un 5 sur 8 avant de de nous rendre, ce vendredi 17 mars, à Bianconeri Ans qui possède le même nombre de points que nous. Même si j’arbitre le vendredi, j’essaie le plus souvent possible de rejoindre mes potes quand je dirige très tôt en soirée. Si bien qu’il m’arrive ainsi de jouer cinq ou six matchs par saison. J’y tiens. Je suis plus un bosseur sur le terrain grâce à ma condition.»
NICOLAS TOUSSAINT