Le matricule 2523 est passé par trois dénominations différentes, avant de porter le nom actuel de Sultan Seraing. «Nous avions pour habitude de joueur au foot dans une cour de récréation de notre quartier du Pairay à cinq cent mètres du terrain de football», explique le président Luigi Sottile. «Nous étions des amis d’enfance. On s’est renseigné sur les possibilités de nous inscrire dans un championnat. On s’est ainsi affilié à la Ligue en 1990. Lors des dix premières saison, notre appellation a changé deux fois. De Calcio Club Seraing, le nom est devenu Saint-Léonard de Vinci et encore Casanostra Seraing. Et depuis environ vingt ans, nous avons opté pour le nom de notre sponsor qui est un restaurant oriental.»
Le club a fait à l’époque ses dents en P4 et en terminant second, il a rejoint la P3. «Et nous n’avons jamais été plus haut que cet échelon. Le but est clairement de s’amuser et pas spécialement de vouloir progresser à tout prix. Notre meilleur classement doit être une quatrième place.»
QUATRE FORFAITS
On en est loin actuellement puisque les Sérésiens occupent de dernier rang de la P3F. «Avec deux équipes en forfait général, Rossoneri Embourg et Nike FC Liège, nous n’avons qu’une victoire. C’était en début de saison contre MFC Le Beyne (4-3). Nous étions encore, à ce moment, au complet. Puis, le rebond de la crise sanitaire nous a été fatal. En raison de la mise en route du Covid Safe Ticket, beaucoup de joueurs n’ont plus pu venir et nous avons été ainsi contraints à déclarer quatre forfaits administratifs. Après les deux derniers d’affilée, nous avons juste repris vendredi passé contre Cuvée 87 Seraing. Malgré un manque de rythme logique, nous ne nous sommes inclinés que 2-3. Nous ne sommes vraiment pas à notre place.»
On espère donc, maintenant que la situation s’améliore, remonter dans la hiérarchie. «Nous avons des joueurs capables d’apporter un plus comme Adrien Burinato. Polyvalent, il peut jouer à toutes les places, y compris celle de gardien. Quant à Alessandro Puma, en plus de posséder une très bonne condition, il est vif et rapide.»
NICOLAS TOUSSAINT