C’est au terme de la saison 2018-2019 que le club de l’Inter Charleroi, en province du Hainaut, a célébré la première montée de son existence. «C’était de P4 en P3 non pas via le titre, mais par le biais d’une place d’honneur», précise le correspondant qualifié, Sébastien Ristola. «C’est ce que nous recherchions depuis nos débuts en 2016.»
A l’origine de la création, on retrouve notre interlocuteur. «J’avais quelques années de football sur herbe derrière moi. Je dirais une quinzaine de saison en P4. J’ai alors décidé de me lancer dans le football en salle que je n’avais jamais pratiqué. J’ai proposé à des amis de venir constituer le noyau. J’ai reçu de nombreuses réponses positives. D’autres ont, par contre, hésité en raison de l’appellation choisie.»
Sébastien Ristola nous en dit plus. «Tout le monde pense que j’ai choisi l’Inter en référence au club de football de Milan. Ce n’est pas du tout cela. Je voulais appeler mon cercle l’Internationale simplement parce que je trouvais que cela sonnait bien. On m’a alors dit qu’il fallait le nom d’une localité qui accompagne. Comme Internationale Charleroi était trop grand au niveau des espaces de caractères, cela a été réduit à Inter Charleroi. Le problème, c’est que pas mal d’amis du groupe sont supporters de la Juventus. J’ai éprouvé beaucoup de mal à me justifier. Finalement, ils sont quand même venus.»
BIANCUCCI DE LA PARTIE
On retrouve plusieurs éléments qui ont connu des divisions supérieures. C’est le cas de Pietro Bianccuci, qui a milité en D2 et qui a joué durant de nombreuses saisons pour le compte du club namurois du MFC Gourdinne en Nationale 3 de l’A.B.F.S. «Je travaille avec lui et cela faisait un moment que j’insistais pour qu’il nous rejoigne. Il a fini par craquer il y a deux ans. Malheureusement en raison du Covid, ces deux derniers exercices n’ont pu se disputer jusqu’au bout.»
L’unique saison donc officielle en P3E s’est clôturée par une dixième place. «La deuxième moitié de classement était très serrée, mais nous n’avons jamais eu le couteau sous la gorge pour le maintien. Nous sommes repartis en 2020-2021 avec un groupe identique. Nous avancions, après cinq matchs, à la moyenne d’un point par rencontre. Logiquement, nous aurions dû à nouveau nous sauver à la régulière.»
Les pensionnaires de la salle du complexe sportif Arc-en-Ciel de Jumet se sont réinscrits. «Et l’effectif sera toujours pourvu de gens motivés par la gagne. On espère encore progresser.»
NICOLAS TOUSSAINT