C’est dans l’attente que s’est retrouvé MJA Marchienne -qui portait encore la dénomination de DZ Cars Goutroux la saison dernière- pour savoir s’il serait champion ou pas de la P3E de la province du Hainaut au sein de laquelle les joueurs avaient fini sixième en 2021-2022. En effet, en remportant leur dernier match de la saison le 13 avril au RSC Gilly, ils ne savaient toujours pas si cela suffirait à être champions. C’est que leur derniers rivaux de Gibo Roselies B avaient encore trois matchs à disputer et cinq points de retard. Pour être champions, il ne fallait donc pas que les Roseliens réussissent un 6 sur 6. Mais voici une semaine, ces dernier vainqueurs trois jours plus tôt de PES UTD Charleroi ont été accrochés 4-4 à Felice Montigny B. «Nous avions un représentant présent et j’ai suivi la rencontre avec lui via mon portable», explique le président Yusuf Djelil. «C’était 3-4 avant que les Montagnards n’égalisent dans le temps additionnel. J’ai évidemment fait un bond de joie puisque le score est resté en état. On s’est ensuite rassemblé avec une partie de l’équipe pour entamer une petite fiesta. Gibo avait aussi une belle équipe et a pu compter parfois sur ses Nationaux de D3 à l’A.B.F.S. Notre mérite en est d’autant que plus grand.»
PREMIER MATCH PERDU SUR TAPIS VERT
Le but recherché, à savoir rejoindre la P2, est ainsi atteint. «On avait changé d’abord notre nom pour faire plaisir à un de nos membres qui officie auprès de jeunes de Marchienne-au-Pont dans l’A.S.B.S. «Les Abeilles». Malheureusement vainqueurs de notre premier match de la saison contre B&Wa Montigny, nous avons finalement perdu la rencontre sur tapis vert car j’étais sur la feuille de match mais encore suspendu de la campagne précédente. Hormis ce revers, nous n’avons ensuite plus perdu que trois fois en 22 matchs. Nous avons pu compter sur Younes Boufous qui a joué en Italie et sur son frère, Walid qui est aussi très fort.»
On ne partira pas sans ambition en P2. «Avec de très bons jeunes qui suivent aussi derrière, nous espérons au moins rivaliser avec le top 5.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Yusuf Djelil)