La P3 de la province de Liège, c’est un peu l’échelon auquel semble abonné le club du MF Géromont UTD. «Effectivement, nous avons vécu la majorité de nos saisons dans cette division et nous avons pour habitude de rester bien calfeutrés au chaud dans le ventre mou du classement et même plutôt en bas de la première colonne», déclare Julien Dachouffe, le C.Q. du club. «Depuis que nous y avons accédé, nous avons connu une relégation, avant de vite remonter. Lors de la dernière saison officielle, en 2019-2020, nous avions pris la septième place en concordance avec nos bonnes vieilles habitudes.»
C’est depuis peu que notre interlocuteur a repris le poste de correspondant qualifié. «Le club existe depuis 2007. J’ai d’abord officié comme joueur. Lors de la défunte campagne, Maxime Modave a souhaité prendre du recul dans cette fonction, tout en demeurant joueur. J’ai pris la relève.»
Et l’exercice 2020-2021 se déroulait plutôt de façon optimale, avant que la crise sanitaire nous rappelle à l’ordre. «On espérait, à la base, à nouveau vivre une saison tranquille. Nous avions juste accueilli un nouvel élément en la personne de Jeffrey Schmidt (ex-Sauvage Ferrières Club), alors que Maxime Degallaix avait été promu de notre deuxième équipe qui exerce en P4 pour une deuxième saison. Notre entame de championnat était un peu au-dessus des espérances. Hormis un revers face à l’AJS Ougrée le leader invaincu (10 sur 10), nous avions remporté nos trois autres rencontres. Le déclic s’était produit et on se trouvait facilement sur le terrain. C’était l’un de nos meilleurs départs. Et même s’il y avait encore de gros morceaux, dont surtout Lombrics Harzé (8 sur 8) que je voyais bien survoler la compétition, notre début de parcours incitait à l’optimisme. Au point que l’on se disait que l’on allait peut-être cette fois nous inviter dans la lutte pour le top 4.»
LA P2? POURQUOI PAS?
On ne saura donc jamais si les Malmédiens auraient pu concrétiser leur nouvelle ambition. «Après une aussi longue interruption, on ne sait plus très bien où nous en sommes. Nous avons encore quasi une demi-année à attendre avant de refouler les parquets en compétition. Mais il clair qu’atteindre une fois la P2 ne serait pas pour nous déplaire, même si nous n’en ferons, en aucun cas, une fixation.»
NICOLAS TOUSSAINT