Ce dernier exercice annulé était le troisième pour le club d’Ultralsan Roux, même si le premier n’avait pu aller à son terme lors de la saison 2018-2019 en P4 de la province du Hainaut. «Pourtant, nous étions dans le coup dans le top 3 ou 4 lorsque trois de nos joueurs ont écopé d’une suspension», rappelle le correspondant qualifié du club et gardien de l’équipe, Muhammed Develi. «Et pas de chance, nous avions aussi quelques blessés à cette époque. Il ne restait qu’une poignée de matchs, mais nous n’avions pu éviter le forfait général. Dommage, car nous aurions peut-être pu terminer en ordre utile pour accéder à la P3.»
Toutefois, un an plus tard, l’objectif était atteint. «Nous avons connu un championnat quasi identique au précédent, si ce n’est que cette fois, nous avons pu aller jusqu’au bout des choses. Nous étions en lutte avec deux autre formations (NDLR: Arsenal Pont-à-Celles B et Futsal Couillet C). Suite à l’arrêt de la compétition en mars 2020, nous avions été classés quatrièmes au coefficient. Seuls les trois premiers montaient. Nous avons quand même été appelés ultérieurement à venir compléter une série en P3 à notre plus grande joie. Nous n’avons pas hésité à accepter.»
FANS DE GALATASARAY
La récompense était enfin là. «Lorsque nous nous sommes lancés, il est évident que l’on espérait progresser dans la hiérarchie. Nous étions plusieurs à avoir joué dans un autre club. Personnellement, j’avais déjà porté les couleurs de l’Union Méditerranéenne Courcelles en P2. J’ai voulu créer, avec d’autres, notre propre structure. La majorité des joueurs était d’origine turque et également supporters du club de football de Galatasaray. Notre appellation provient de là. Ultraslan est le nom que l’on donne au plus grand groupe de supporters de notre formation préférée. Cela sonnait bien et avait le mérite d’être original.»
DÉPART COMPLIQUÉ
Ce championnat 2020-2021 était donc le premier du club en P3D. «Nous avons pu nous aligner à trois reprises en partageant d’entrée contre Los Santos La Hestre et en déchantant lors des deux rencontres suivantes. Tous les joueurs n’étaient pas encore au poste lors du mois et demi de compétition. Il nous manquait notamment notre meilleur buteur, Salih Daldal qui fait aussi partie de notre comité. Deux joueurs de 18 ans, sans grande expérience, ont ainsi dû être lancés directement dans la bagarre. Ce 1 sur 6 ne reflétait pas vraiment notre vraie valeur. Nous avions péché en commettant jusque-là pas mal d’erreurs individuelles. Il y avait une différence de niveau avec la P4. En corrigeant le tir, nous aurions pu remonter la pente. On aspire à une reprise en septembre avec, si possible, une meilleure entame de saison.»
NICOLAS TOUSSAINT