Les quatre premiers se tenaient en autant de points au moment de l’arrêt du dernier championnat de P4G du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». Le coefficient a donc définitivement figé le classement qui a vu les trois premières équipes permuter leur position. Le Real Bruxelles a, quant à lui, vu la sienne, la quatrième, inchangée. «Tout était à faire pour le titre car le 2e et le 3e classé comptaient deux rencontres de plus que nous, alors qu’ils nous restaient encore six matchs à disputer», explique Yassine Sbaï, le correspondant qualifié du club bruxellois. «On pensait qu’avec ce choix du coefficient, notre sort allait être scellé. Puis, la bonne nouvelle est arrivée avec cette proposition de quand même rejoindre la P3. Nous n’avons pas hésité un seul instant. Le but était, bel et bien à la base, d’être promu.»
Durant l’entre-saison toutefois, le noyau a pas mal été modifié. «On travaillait dans une société à l’aéroport de Zaventem, mais la faillite n’a pu être évitée. Il a donc fallu reconstruire à la hâte un groupe vu certains arrêts. Ce qui n’a pas été simple en ces temps de Covid.»
Finalement, l’effectif s’est redessiné. «Le temps de réunir tout le monde a pris du temps. Ce qui explique notre départ, en P3C, en demi-teinte avec bilan de quatre unités en cinq rencontres disputées. Nous n’avons pas non plus été vernis par le calendrier. Ces cinq premières rencontres étaient toutes regroupées au mois de septembre. Il y a eu chaque fois des absents et dès lors, nous n’avons jamais pu véritablement évoluer à notre meilleur niveau. Néanmoins, juste après l’interruption du championnat, on devait enchaîner cinq rencontres dans notre salle omnisports de Saint-Gilles. Cela aurait pu servir de détonateur. Le rebond de la crise sanitaire en a décidé autrement.»
ARRÊTER LA COUPE?
Après un titre de champion fêté directement lors de la première saison en P5 en 2017-2018, deux 4e places lors des deux campagnes suivante, on veut toujours continuer d’aller de l’avant. «Il y a toujours d’anciens collègues dans l’équipe et des jeunes prometteurs. Je suis optimiste, si du moins on reprend bel et bien la compétition. Un ami qui gère le club d’Emirdag Bruxelles, promu en P2 après une première place en P3D en 2019-2020, m’avait dit que la transition entre la P4 et la P3 n’était pas des plus faciles. On en a fait le constat, mais je suis aussi convaincu qu’avec un effectif régulièrement au complet, nous avons les armes pour remonter dans le classement. Il va quand même falloir s’accrocher avec tous ces matchs qui nous attendent. Je pense qu’une des solutions serait d’arrêter la coupe provinciale pour permettre de recaser un maximum de matchs de championnat à la place.»
NICOLAS TOUSSAINT