Le nouveau matricule acquis par le Futsal Phoenix Arlon ne pouvait pas mieux porter son nom. En effet, le club renaît littéralement de ses cendres puisque c’est sous cette appellation que les dirigeants avaient entamé leur première histoire dans le championnat de la province de Luxembourg. «C’était en 2011 et nous étions parvenus à atteindre la P1 tout en optant, pour avoir plus de facilité pour être pris au sérieux par les sponsors, pour la dénomination de l’Excelsior Arlon», rappelle la correspondante qualifié Myriam Pierson qui gère le club avec Patrick Nicolas son mari et président. «Puis, la crise sanitaire s’est invitée et la mise en place notamment du CST a eu de lourdes conséquences. Beaucoup n’étaient pas vaccinés et nous n’étions plus suffisamment nombreux pour poursuivre. Quelques joueurs ont alors repris la gestion.»
Mais l’envie de s’y remettre a été plus forte pour notre interlocutrice. «L’ambiance de ces rendez-vous hebdomadaires nous manquaient. Avec mon mari, nous avons alors sollicité des joueurs du Grand-Duché du Luxembourg et une fois que nous avons eu la garantie qu’ils seraient suffisamment nombreux pour confectionner un noyau, on s’est (ré)inscrit à la Ligue avec pas mal d’éléments de qualité d’origine portugaise.»
VISER LA D3 A MOYEN TERME
Et la réussite est au rendez-vous Le matricule 7499 a jusqu’à présent tout gagné en atteignant à trois reprises déjà le barre de la dizaine de buts inscrits comme lors de la dernière rencontre remportée au Racing Arlon B sur le score de 1-17. «Cela était un peu désordonné en face et nous menions ainsi déjà 0-9 au repos. On s’est aussi qualifié pour le second tour de la coupe provinciale. Un beau défi va se présenter à nous au tour suivant. Le 15 décembre, on se rendra à l’Areler Foot Arlon qui évolue en P1. Nous avons déjà atteint, par le passé, la finale perdue face au Racing Arlon et nous aimerions aller le plus loin possible dans cette compétition. En championnat, avec ce 12 sur 12 prometteur, le titre est visé avec Giovanni Riggio qui officie comme joueur-coach. On espère, à moyen terme, rejoindre un jour le niveau de la Nationale.»
NICOLAS TOUSSAINT