C’est de façon inattendue que la formation de New Paspis Bruxelles a appris qu’il était assuré mathématiquement du titre en P3B du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». Après avoir battu le lundi 15 avril le Sporting Jette, les Bruxellois gardaient ainsi leur sort entre leur main pour le sacre avant le choc le 3 mai contre Ajax UTD Rebecq 3 (2e). Mais trois jours plus tard, ils apprenaient que les Rebecquois qui devaient se rendre samedi soir à Iberia Bruxelles n’effectueraient pas le déplacement. Dès lors, New Paspis Bruxelles s’est retrouvé titré plus vite que prévu. «On a trouvé d’abord ce forfait bizarre et on a cru qu’il émanai même de l’adversaire», explique le C.Q. de New Paspis Bruxelles Luis Collazos. «Les Rebecquois pouvaient encore nous coiffer sur le fil et quand on a eu confirmation que c’était bien eux qui ne joueraient pas, on a été très surpris. Visiblement, un samedi soir ne leur convenait pas. Mais nous, même en trottinette, on aurait effectué ce déplacement.»
Qu’importe, les Bruxellois sont champions et gomment ainsi la désillusion de la saison précédente. «On avait réalisé un premier tour de rêve pour ensuite perdre notre gardien Marvin Asprilla pour une grosse blessure musculaire au niveau du mollet. Ce qui s’est traduit par sept ou huit revers consécutifs et forcément, nous sommes rentrés dans le rang pour finir à une modeste septième place.»
L’AJAX VIENDRA-T-IL?
Cette fois, nos amis ont tenu sur la durée. «Notre gardien a quand même été absent mais pour seulement deux ou trois rencontres. Nous avons ainsi pu être chaque fois compétitifs.»
Pour la première fois, le club évoluera en P2. «Cela même si j’ai personnellement connu ce niveau il y a une dizaine d’années. La qualité est déjà là pour au moins nous maintenir, mais il nous faudra rechercher des éléments aussi forts que nos titulaires. La P2, c’est quand même autre chose. On envisage aussi d’inscrire une équipe «2» en P5.»
Rendez-vous le 3 mai pour le prochain match et la visite de l’Ajax. «Est-ce que les Ajacides viendront? On l’espère quand même pour faire la fête sur le terrain.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Luis Collazos)