On retrouve depuis quelques saisons Christophe Jacques dans la gestion du Sporting Namur actif en P3A de la province de Namur. Mais voici près de vingt ans, ce dernier fondait son propre club. «Nous avions rejoint l’U.B. en choisissant la dénomination de Namur United», se rappelle Christophe Jacques, désormais correspondant qualifié du Sporting Namur. «Nous étions parvenus à rejoindre la P1 avec une quatrième place comme meilleur classement à cet étage. L’histoire s’était achevée et j’avais rejoint le RC Namur qui jouait les premiers rôles toujours parmi l’élite et qui avait pour habitude d’aller loin en coupe provinciale. C’était la bonne époque où l’on se côtoyait au club de football d’Onhaye en P1 namuroise. Néanmoins déjà à cette époque, j’avais aussi rejoint le Sporting Namur à la Ligue vu les fédérations distinctes. J’y ai connu, à Philippeville, une finale de coupe perdue contre la P1 MFC Clermont qui avait réalisé le doublé, alors que nous n’étions qu’en P2. Voici cinq ans, les dirigeants ont fait un pas de côté. C’est moi, avec d’autres, qui avions repris le flambeau du matricule fondé en 2002.»
Forcément, notre interlocuteur et ses équipiers ont pris de l’âge et ils ont ainsi connu la relégation. «Nous avons repris la gestion en P3, avant de basculer en P4 et de remonter directement via le titre. On voit clairement que les années passent. Désormais, mon filleul de 18 ans, Théo Chainnieaux, joue avec moi alors que j’ai vingt ans de plus. Nous pourrions quasi tous évoluer en vétérans.»
GOÛT D’INACHEVÉ
C’est à la 8e place que s’était située l’équipe lors de la dernière campagne officielle bouclée en mars 2020. «Lorsque l’on jouait le titre en P4, il n’y avait aucun souci pour avoir du monde à chaque match. C’est autre chose quand on doit s’accrocher à l’étage plus haut. On essaie doucement et sûrement d’attirer la relève. Comme je joue au football en P4 désormais à Faulx-les-Tombes, je sollicite de temps à autre les jeunes.»
On espère qu’ils répondront à l’invitation, car la défunte saison avortée avait plutôt mal commencée. «Nous n’étions parvenus à décrocher qu’une unité en cinq matchs. Cela s’était produit face au RS Bois-de-Villers C. Il faut dire que nous avions aussi affronté parmi les autres adversaires deux belles formations. Tout était encore possible à ce stade de la saison. On va se réinscrire même si je dois encore faire le tour pour savoir la volonté de chacun. Mais comme il y a un goût d’inachevé avec cette crise sanitaire, les joueurs auront certainement à coeur de se revoir sur les terrains.»
NICOLAS TOUSSAINT