Une seule rencontre disputée en championnat: c’est tout ce qu’a pu se mettre sous la dent le club du MFC Daverdisse qui évolue en P3A de la province du Luxembourg. «Et sans le savoir encore au moment d’entamer ce match, le 11 septembre, nous allions battre le leader actuel de Futsal Pétange (8-7)», déclare le joueur et membre du comité de Daverdisse, Benjamin Colleaux. «Il a ensuite fallu attendre plus de vingt jours pour quand même affronter Samba Virton, autre équipe de P3 de série différente, dans le cadre de la coupe provinciale. Nous nous étions alors inclinés, début octobre, sur la marque de 5-8 contre un adversaire qui possède quelques nationaux évoluant au Grand-Duché de Luxembourg. Et c’est déjà tout en ce qui nous concerne.»
Ce qui veut dire que Daverdisse se retrouve avec encore dix-neuf matchs à disputer sur les vingt au total de la saison entière. «Autant dire que notre championnat n’est pas encore lancé et qu’il faudra, en étant optimiste, attendre 2021 pour enfin s’exprimer.» Mais la soif de jouer est présente. «Forcément cela manque. On reste, en plus, sur un exercice en demi-teinte. On avait fini septième, après avoir longtemps flirté avec le podium. Les plus jeunes avaient commencé à se mettre une pression qu’ils n’ont pu transformer en énergie positive. La peur de mal faire s’est installée et nous avons pas mal galvaudé en fin de campagne. Cela allait un peu à l’encontre de notre philosophie où l’amusement prime. On aime prendre notre petit Orval, jouer notre match et puis profiter de la troisième période.»
UN PASSAGE EN D3
Toutefois, MFC Daverdisse a évolué par le passé beaucoup plus haut. «Je suis arrivé à seize ans au club, fondé en 1987, et il était alors en P1. Il y a eu la suite du déclin avec la descente en P2, où nous nous sommes stabilisés un moment. Mais précédemment à tout cela, il y a eu la D3 à l’A.B.F.S. Personnellement, j’ai repris avec le comité actuel il y a quatre ou cinq ans. Depuis, l’ossature n’a pas beaucoup changé.»
Il n’y a qu’une nouvelle tête. «Celle de Romerick Gerlache qui n’a pu encore s’exprimer vu notre trop faible nombre de matchs. On table sur un top 5, sans vraiment savoir quel est notre véritable niveau.»
NICOLAS TOUSSAINT