PROVINCIALE 2C LIEGE – Remontée directe pour MFC Golden Ougrée

Cela faisait plusieurs saisons que le MFC Golden Ougrée officiait en série C de la Provinciale 2 liégeoise, jusqu’à ce que la relégation ne soit inévitable au terme de la campagne 2021-2022 avec seulement neuf unités récoltées en vingt-six matchs. «Cet exercice avait été très compliqué puisque le Covid Safe Ticket était alors en vigueur», rappelle le président du club Jordan Brindicci. «Pas mal de joueurs n’étaient pas vaccinés et nous avons dès lors abordé la saison très déforcés. Ce «pass» n’a plus été obligatoire dès février mais ce n’est pas pour autant que nous avons récupéré des joueurs. Nous étions dès lors souvent juste avec quelques éléments cinquantenaires et même notre fondateur Giuseppe Giaccone, âgé de 61 ans, qui ont dû régulièrement être alignés. Forcément, nous n’avons pu nous défendre correctement. Ce qui explique cette relégation.»

Avec désormais cette crise sanitaire bien derrière nous, l’équipe est repartie en P3D avec l’ambition de ne pas s’y enraciner. «On a repris avec le noyau que l’on aurait dû avoir lors de notre dernière campagne en P2. Forcément à l’étage plus bas, nous avons remporté un paquet de matchs avec seulement deux revers et autant de nuls. Cela même s’il a dû fallu jongler avec l’effectif car certains cumulaient avec une autre fédération. C’est la raison pour laquelle nous avons été sortis de la coupe provinciale dès notre 2e match.»

LO PRESTI PRECIEUX EN DEFENSE

Mais début mai, le titre est tombé après la victoire à United Chenée (5-9). «Ce sacre était attendu et cette remontée en P2 prouve que nous n’aurions jamais dû quitter cet étage sans les soucis rencontrés à l’époque. Un homme a marqué un peu plus les esprits que les autres: Dario Lo Presti. On a joué au football en Flandre ensemble et défensivement, il a fait un énorme boulot.»

De retour dans l’antichambre, notre interlocuteur espère dans un premier temps ne pas faire l’ascenseur. «Avec l’un ou l’autre renfort, on devrait éviter ce scenario pour même envisager un milieu de tableau.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Jordan Brindicci)