Derrière Kaiser Beaumont qui officie en P1 de la province du Hainaut, Kosbor Chimay est le deuxième club à évoluer le plus haut dans la Botte et plus précisément en P2C. C’est toutefois en P4, il y a neuf ans, que les gars de la Principauté ont fait leurs premières armes. «Je n’étais pas présent à l’origine et c’est Cédric Thirifays, frère de notre président actuel, qui a eu l’idée de créer une équipe», explique le correspondant qualifié, Denis Hautier. «Lui et des amis avaient l’habitude de disputer des tournois de ducasse de la région. La bonne humeur régnait chaque fois. Tous ont émis le souhait de voir ce que cela donnerait dans un championnat officiel. Une fois le club bien lancé, Cédric Thirifays s’est retiré. C’est son frère, Kevin qui a repris le flambeau. Moi, je suis arrivé du club de Futsal Chimay qui a arrêté après avoir goûté à la D3 de l’A.B.F.S. Je me suis proposé pour aider Kevin qui est vraiment devenu le pilier du club.»
Au fil du temps, le club a rejoint la P2. «On stagnait un peu en P3. Puis j’ai eu l’idée de relancer mon pote, Antoine Pérot qui contrairement à moi avait connu le niveau de la D3 avec Futsal Chimay. Lui et son frère, Romain s’étaient retrouvés sans club. Ils ont intégré le noyau et forcément avec deux éléments bien connu aussi dans la région dans le milieu du football, nous avons franchi un cap supplémentaire avec cette promotion en P2. Cela fait au moins trois ans que l’on se trouve à cet étage et ma foi, cela se passe chaque fois bien.»
UN NOYAU HÉTÉROGÈNE
En 2019-2020, Kosbor Chimay a vécu un dernier exercice tranquille en terminant au bas de la première colonne à la 7e place en P2B. Et malgré un passage, lors de la saison annulée, en série C, l’équipe avait pris un départ plus qu’encourageant. «Nous pointions à la quatrième place avec deux succès, un partage et un revers. Nous semblions repartis sur des bases identiques. Notre effectif est assez hétérogène. Avec nos six meilleurs éléments présents chaque semaine, nous aurions, je pense, notre mot à dire en P1. A l’inverse, avec nos joueurs un peu moins pourvus de qualités -dont je fais partie-, on aurait peut-être davantage notre place dans la première moitié de classement de la P3. On s’en accommode et c’est certainement ce qui fait l’une de nos forces.»
La saison prochaine, en espérant qu’elle puisse se dérouler normalement, sera placée sous le signe de la continuité. «Nous n’avons pas vraiment l’habitude de nous renforcer. On remplace souvent un joueur par un autre en cas de départ pour éviter de gros écarts quantitatifs. On se tourne vers nos connaissances. C’est ainsi que Florian Genicot a fait venir son cousin, Peter. On attend de se retrouver, de gagner des matchs et de les fêter comme il se doit.»
NICOLAS TOUSSAINT