Si l’équipe fanion du Boca Juniors Libramont a marqué l’histoire du club en parvenant à se hisser pour la toute première fois au terme de la saison dernière en N2B de l’A.B.F.S., la seconde formation continue à faire sa petite vie tranquillement au sein de la P2B de la province du Luxembourg. «Lorsque le président, Renaud Brassart a décidé, voici trois ans, de se donner les moyens de progresser avec la D3, on se demandait un peu ce qu’allait devenir la deuxième équipe», explique Antoine Toussaint. «Les anciens qui la géraient commençaient à se faire rares. J’ai repris alors les choses en main. On a reconstitué un noyau. La saison dernière, comme je ne pouvais être continuellement présent en raison du boulot, Onur Kandemir et Yunuz Guzel m’ont épaulé. Maintenant, je suis de nouveau pleinement impliqué.»
Depuis la «relance», l’équipe se situe souvent dans le sillage du top 5. «On doit avoir fini sixième lors de la première saison et on était encore à cette place lorsque le championnat 2019-2020 s’est terminé. Joueur de football en D2 à Virton, j’essaie d’inculquer ma volonté de vaincre. Ce n’est pas toujours simple et je peux le comprendre à notre niveau. D’une semaine à l’autre, l’effectif aligné peut radicalement changer. Forcément, cela s’en ressent parfois dans nos résultats.»
DE «B» EN «A» ET INVERSEMENT
Lors de cette campagne 2020-2021, le «Boca B» avançait au rythme d’un point par match: 7 sur 14. «Ce n’était pas exceptionnel. Contrairement à la saison précédente où Thibault Putman, Steve Lesgardeur ou encore Victor Lemaire étaient venus combler les manques, nous étions repartis avec un effectif quasi échangé. On espérait quand même le top 3, mais c’était assez mal parti. Pourtant je reste persuadé que si nous pouvions compter sur nos cadre lors de chaque match, notre place serait en P1.»
Certains éléments ont parfois été appelés pour accompagner l’équipe de «Nationale» en déplacement. «En D2, cela ne s’est pas produit vu le peu de matchs disputés. Mais lors du précédent exercice, en D3, Sacha Durré et Arthour Isoupov ont accompagné l’équipe A. L’inverse s’est aussi produit car nous avions, à un moment donné, compté pas mal de blessés. Une fois notre match disputé, on devient supporters de l’équipe A qui preste à domicile juste après nous.»
NICOLAS TOUSSAINT