En se classant au septième rang de la P2B de la province de Liège la saison précédente, la formation de Waaza Neupré (qui portait la dénomination de Lobué Neupré à ses débuts) avait plus qu’atteint son objectif en repartant pour une campagne supplémentaire dans l’antichambre. «Il faut savoir que notre moyenne d’âge commencer à devenir conséquente», déclare le président et joueur de Wazaa Neupré, Bastien Witkowski. «Cela fait des années que l’on joue ensemble et le niveau auquel nous nous trouvons devient compliqué à conserver. Si bien que cette 7e place, c’était déjà bien mieux que nos attentes, d’autant plus que nous avions eu des blessés.»
Lors de cet exercice 2020-2021, Neupré avait réussi à glaner deux succès en cinq matchs, avant que l’abandon du championnat ne soit prononcé. «Et ces deux victoires, on a été chaque fois les chercher à l’extérieur, si bien que nous n’avons pas eu l’occasion de l’emporter dans notre propre salle. De nouveau, nous avions eu à déplorer quelques absents pour blessure. Heureusement, nous avions pu compter sur quelques jeunes qui apportent un peu de fraîcheur au groupe. On ne visait, dans un premier temps, que le maintien et pourquoi pas un ventre mou comme la saison précédente.»
UN PETIT TOUR EN COUPE DE BELGIQUE
Pour notre interlocuteur, poursuivre en P2 va devenir de plus en plus utopique. «Cela fait 28 ans que le club a été fondé. Moi, je ne suis là que depuis 17 ans, mais je sais qu’il a connu pas mal de descentes et montées, avec la P2 comme plus haut niveau. Lorsque vous avez vingt ans, cela ne pose pas de problème. Mais désormais pour la plupart tous au minimum trentenaire, on commence à sentir le poids des ans. Cela ne nous a toutefois pas empêché, il doit y avoir environ cinq ans, de disputer le premier tour de la Coupe de Belgique à l’A.B.F.S. Cela car nous avions été jusqu’en demi-finales de la coupe provinciale. Nous étions d’ailleurs passés pas loin de l’exploit en n’étant éliminé, par une D3, qu’aux tirs au but. Il faut désormais penser à la suite et personnellement, je me demande si cela vaut bien la peine de poursuivre en P2.»
Mais c’est le C.Q., Didier Ramelot fidèle depuis les débuts qui prendra la décision. «Nous entrerons bientôt en réflexion sur notre futur, mais il est évident que tout lâcher d’un coup, ce n’est pas un choix qui serait facile à faire.»
NICOLAS TOUSSAINT