Buffalos Liège a dû attendre d’avoir franchi le cap de ses 20 ans de présence à la L.F.F.S. pour enfin découvrir la P2 de la province de Liège. C’était lors de la défunte saison. «Le club a été lancé en 1998 et après avoir débuté en P4, nous sommes demeurés un bon nombre de saisons en P3», explique le correspondant qualifié liégeois, également joueur, Christophe Simonis. «Au terme de la campagne 2018-2019, nous avions fini 3e en P3C. Ce qui nous avait permis de rejoindre, pour la toute première fois, l’antichambre. Mieux vaut tard que jamais, puisque la moyenne d’âge doit être de 40 ans. J’en ai moi-même 45. A la base, avec plusieurs gars de l’université, on avait adhéré au projet d’un ami qui souhaitait lancer son propre club. Nous sommes encore quelques-uns de l’époque à fouler les terrains.»
Ce premier championnat en P2B s’est clôturée avec la neuvième place sur les douze équipes qui étaient toujours actives au moment de l’arrêt du championnat 2019-2020 en mars dernier. «L’objectif a été atteint avec le maintien, même si à mi-parcours, nous étions au contact du top 4 et même, je pense, du top 3. Cet exercice en cours a, par contre, nettement plus mal débuté. Nous avons, en temps normal, l’habitude de nous préparer en nous entraînant en juillet et août à raison de deux heures par semaine dans la salle de Hannut. Avec le Covid-19, cela n’a pu être possible. Du moins, la préparation a été pas mal perturbée.»
Dès lors, les premiers résultats n’ont guère reluisants. «Après une première défaite contre Beyne-Issimo, on a fêté la victoire à Mygales Bra. La suite n’a pas été productive. On a enchaîné par un bilan de 0 sur 6. Je pense que c’est physiquement que le bât blesse un peu. Il nous manque le jus nécessaire pour terminer nos matchs. Mais bon: nous n’avons plus vingt ans…»
EN VÉTÉRANS? PAS POUR TOUT DE SUITE
La possibilité de passer dans le championnat vétérans serait-elle envisagé? «Certains l’ont déjà évoquée. Mais c’est chaque fois lors de la 3e mi-temps après deux-trois bières. (rires) Non honnêtement, je pense que nous avons encore le niveau. On s’est maintenu la saison dernière. Pourquoi ne pas le faire à nouveau? Avant l’interruption, nous nous sommes déplacés chez le leader de MFC Spurs Vaux. Nous menions encore 2-4 à un quart d’heure de la fin, avant cette baisse de régime physique: 6-4. On a encore l’une ou l’autre belle année devant nous. Mais ce que nous attendons impatiemment, c’est de rejouer pour notre simple plaisir.»
NICOLAS TOUSSAINT