Seulement classé dixième lors de la saison 2019-2020 en P2B de la province de Liège, l’Atletico Bomal-Liège a démarré le nouvel exercice par un nul et deux succès dans cette même série. Faudra-t-il, dès lors, compter avec cette formation pour les premiers rôles? «Il ne faut pas aller trop vite en besogne», tempère le président du club, également coach de l’équipe Anthony Paquet. «On a notamment affronté et battu Liège Cherokees qui vient de monter et que l’on ne connaissait pas. Lors du premier match, on a pris la mesure de Waaza Neupré qui avait terminé un peu plus haut que nous dans le classement lors du défunt exercice. Dernièrement, on a partagé face à Euro Drink Trooz, cinquième en 2019-2020. C’est encourageant, mais c’est encore trop tôt pour tirer des conclusions.»
La montée en P1 ne semble pas être d’actualité. «Le club a été créé il y a dix ans et après avoir directement rejoint la P3, on a longtemps stagné dans le ventre mou. Puis voici quatre ou cinq ans, on nous a proposé de rejoindre la P2. Chaque saison, on s’y accroche. Malgré notre beau départ, on espère juste faire mieux que le championnat précédent et tenter de se maintenir dans la première colonne. On reste avant tout une bande de copains qui joue pour le plaisir.»
VERS UNE AUTRE SALLE
N’empêche que sur papier, le club possède un noyau intéressant. «Nous avons notamment deux bons jeunes qui continuent de progresser: Kévin Chollot et Justin Ponthir. Au contact de Sébastien Gilson qui devrait être plus souvent présent que la saison dernière et qui est l’un de nos éléments les plus efficaces, ceux-ci devraient encore franchir un nouveau palier. Et puis, il ne faut pas oublier la défense. Nos possédons un trio défensif robuste composé du gardien, Jonathan Neuville, Pierre Bonmariage et Antoine Demelenne.»
Toutefois, le dernier match remonte au 18 septembre et il faudra attendre le vendredi 9 octobre et la visite du FC Septroux pour remonter sur le terrain. «Le match face à Rapside Hamoir a été reporté. C’est évidemment un peu frustrant de rester autant de temps à l’arrêt lorsque l’on est dans une bonne spirale. Il faudra aussi désormais s’adapter à notre nouvelle salle. En effet, on va devoir réparer l’un des goals de la salle du complexe sportif de Bomal. On va devoir occuper celle du «Sassin» jusqu’aux fêtes de fin d’année.»
NICOLAS TOUSSAINT