C’est sur la troisième marche du podium de la P2B derrière les promus de Piron Galacticos Manage et de FES 98 Erquelinnes que RC Impact Anderlues avait bouclé le championnat 2018-2019. Avec le seul Dorian Gondry arrivé du foot, cette formation a fait encore mieux. En terminant seconds dans la même série, les Anderlusiens ont acquis le droit d’évoluer en P1 de la province du Hainaut la saison prochaine. «Nous étions à parfaite égalité au coefficient avec Kaiser Beaumont qui a fini devant nous en raison d’un meilleur goal-average», explique le joueur et C.Q. d’Impact Anderlues, Anthony Pillitteri. «Cela alors que nous aurions dû avoir quatre unités de plus. Malheureusement, nous avons été pénalisés de deux forfaits administratifs pour une erreur. Nous avions aligné, en janvier, contre Estudiantes Anderlues et Diabolix Bracquegnies Stéphane Vanderbeck qui était en réalité suspendu. Ce qui a alors complètement relancé le championnat, jusqu’à ce que la compétition s’arrête.»
Le suspense était revenu à son comble vu que Kaiser Beaumont en avait profité pour recoller aux Anderlusiens. «Et c’est un dénouement de folie qui attendait probablement les deux équipes. Nous aurions dû nous affronter lors du tout dernier match de la saison pour le titre. On avait déjà prévu, avec nos adversaires, de déguster des pizzas après le match. Dommage. Nous avions partagé l’enjeu à l’aller (6-6). Cela aurait été du 50-50.»
Sur le terrain, l’équipe n’a concédé qu’un revers. «C’était lors de nos première rencontre début septembre. Nous avions encore pas mal de vacanciers et l’on avait pu aligner que quatre éléments contre Alfa La Hestre (NDLR: qui a terminé à la 8e place). Nous avions, malgré tout, mené 2-0, avant de craquer logiquement en seconde période pour nous incliner 3-7.»
BELLE ADAPTATION POUR GONDRY
Avec cette première montée en P1, l’objectif est atteint. «Nous aurions voulu décrocher le titre. Les circonstances que l’on connaît actuellement en ont décidé autrement. Kaiser Beaumont avait aussi une belle équipe. Je pense que nos deux formations méritent de rejoindre l’élite. Si nous y sommes parvenus, c’est grâce à notre collectif, même si on mentionnera quand même la belle saison de Dorian Gondry qui n’avait jamais presté en salle auparavant. Défensivement, il a assuré, étant aussi capable de remonter balle au pied pour aller inscrire son petit but.»
Notre interlocuteur s’attend à découvrir un autre niveau. «J’ai assisté à des rencontres de P1 et on remarque quand même une différence de rythme. Nous miserons sur notre fougue. Il faut savoir que notre joueur le plus âgé n’a que 23 ans. Heureusement, nous pouvons compter sur Michaël Di Cara comme coach pour amener de l’expérience, mais aussi parfois pour nous canaliser. Nous repartirons avec le même noyau, renforcé par deux éléments, dont Lucas Bailleul qui provient du football.»
NICOLAS TOUSSAINT