Ils sont trois frères à gérer le club du Team Nalbou: Jamel (membre), Mohamed (président) et Said Nalbou. D’où évidemment l’évidence de la dénomination. Tous ont connu une carrière en Nationales et désormais, ils exercent avec bon nombre de membres de leur famille. Le nom de Nalbou apparait ainsi d’ailleurs huit fois sur le listing. «Nous ne saurions nier notre souche familiale», avoue Said. «Le football en salle, c’est sacré chez nous. Mon frère ainé, Mohamed a connu la D1 à la fin des années 80. Jamel aussi a joué au haut niveau. Le suis le cadet et j’ai moi-même été international. J’ai joué pour le compte d’Erhan Verviers ou encore Penarol. Abderazzak Bouassem, qui fait partie de notre noyau, a été international avec moi. Les années ont passé depuis et on joue maintenant pour l’amusement en essayant de transmettre notre héritage aux neveux, cousins,…, dont certains se débrouillent déjà bien.»
C’est en 2017 qu’est né le club. «Nous avons été directement champions en P4 et nous avons ensuite rejoint la P2 via le premier accessit. C’était lors de la campagne 2018-2019.»
Lors du dernier exercice, les Verviétois avaient pris le départ rêvé. «Nous avions remporté nos quatre rencontres disputées avant l’arrêt en octobre 2020. Je ne sais si nous aurions pu tenir à ce rythme toute la saison, mais force est de reconnaître que c’était plutôt bien parti.»
UN BUT ET DEUX POINTS
La nouvelle saison a démarré par un succès, sur un score arsenal, à l’AS Pepinster (0-1). «C’est vrai que c’est un score plutôt rare au football en salle. Si l’écart en minime, c’est surtout en raison de la prestation du gardien adverse qui a réalisé une toute grosse partie. Sans lui, cela aurait été certainement différent. Notre premier et unique buteur lors de ce match est Idriss Nalbou. Un goal qui rapporte deux points. Tout n’a pas été parfait pour autant. Nous n’avons pas eu de matchs de préparation. C’est le première fois que l’on se retrouvait. Il manquait encore forcément quelques réglages.»
Le groupe a peu changé. «Nous avons juste perdu Sofian Nalbou qui est parti étudier au Maroc. Quelques jeunes sont venus se greffer pour compenser. Comme on ne sait pas très bien où en sont nos adversaires, on serait déjà content de figurer sur le podium, même si on ne cracherait pas sur une montée en P1 si elle se présentait.»
NICOLAS TOUSSAINT