On est fidèle en amitié au club d’Iliria Herstal, dont le noyau n’a guère évolué depuis les débuts lors de la campagne 2014-2015. «Nous étions plusieurs amis à jouer dans des clubs différents, pour certains en P2 et pour d’autres en P4», résume le joueur et C.Q., Leutrim Sahiti. «On s’est dit un jour: pourquoi ne pas tenter de se regrouper dans une unique et même structure? La majorité a adhéré et nous avons débuté en P4 pour nous retrouver désormais en P2 depuis quelques saisons.»
Iliria Herstal a assuré le maintien en P2A lors du précédent exercice avec six unités d’avance sur l’avant-dernier, mais aussi deux matchs de plus au moment de l’arrêt des compétitions. «Neuvièmes, nous avions toujours notre sort en main et je pense sincèrement que nous serions arrivés à nos fins. Cela malgré le fait que nous avons connu des soucis de gardien qui sont assez récurrents. Car si l’effectif est toujours plus ou moins le même depuis 2014, on a employé pas mal de derniers remparts. Plusieurs joueurs de champ ont dû s’y coller et forcément, quand on connaît toute l’importance d’un bon portier dans une équipe de football en salle, cela nous a plus d’une fois pénalisés.»
C’est d’ailleurs sans leur gardien spécifique que les Herstaliens ont disputé leur dernière rencontre au mois d’octobre 2020. «Et pourtant, on ne s’est incliné que 5-4 dans le derby face à l’équipe B de Herstal 1453. Notre souci, en fait, c’est notre manque de constance. On est capable de rivaliser avec les ténors et ensuite de se faire surprendre par une formation de la zone rouge. Le talent est là, mais pas toujours la motivation.»
ILIRIA EN HOMMAGE
Si bien que l’équipe affiche deux points en quatre rencontres disputées. «Mais jusqu’ici, nous avons reçu les félicitations des adversaires. Chacun de ceux-ci nous a confié que cela n’avait pas été facile de nous battre. En attendant, nous n’avons fêté qu’une victoire. C’était lors de notre troisième match contre l’AS Pepinster.»
On espère donc remonter dans la hiérarchie lorsque la situation le permettra. «On a vraiment l’équipe pour se maintenir et même nous retrouver dans le ventre mou du classement. C’est surtout dans la tête que cela se joue chez nous.»
Enfin, notre interlocuteur nous en dit plus sur la dénomination. «Iliria est le nom de l’empire sous lequel on connaît aujourd’hui l’Albanie. Il faut savoir que plus de 90% de l’effectif est d’origine albanaise. On a ainsi voulu rendre hommage à notre nation.»
NICOLAS TOUSSAINT