En terminant derrière Sainte-Odile Jeunes Dour B en P3A de la province du Hainaut, All Star Braine-le-Comte était arrivé à ses fins en pouvant ainsi accéder pour la toute première fois depuis la création du club en 2018 à la P2A. «Nous voulions nous mêler à la tête et au plus vite gravir les échelons», déclare le président Clément Walravens. «Pour ce nouvel exercice, nous espérions à nouveau jouer les premiers rôles avec Corentin Dupont et Jérémy Raucq qui sont notamment venus nous rejoindre, deux joueurs rencontrés dans le milieu du football qui se sont rapidement adaptés à leur nouvelle discipline.»
Les Brainois occupent le podium après avoir pourtant connu un petit coup de mou. «Nous restons sur un succès datant du 10 février contre Primavera La Louvière mais avant cela, nous avions concédé trois revers de rang notamment à Blampain’s Team Braine B et Sainte-Odile Jeunes Dour B qui pouvaient compter sur des renforts nationaux. Mais bon, c’est le jeu et il faut savoir l’accepter.»
Mais l’équipe qui peut bénéficier sur l’appui de nombreux fidèles sponsors espère être remise sur de bons rails. «Le All Star, c’est avant tout un esprit de groupe où le collectif fait la différence année après année. La camaraderie est essentielle pour passer aussi de bons moments à la buvette. Nous avons aussi nos activités comme notre chalet que nous tenons à Noël ou notre gros tournoi que nous organisons tous les ans qui nous lient encore plus. Les demandes d’affiliation sont toujours nombreuses si bien que nous avons, cette saison, même inscrit une équipes B pour permettre à tous de s’amuser et qui joue aussi les premiers rôles en P4A.»
Quant à la P2A qui affrontera ce vendredi 24 février Spirit La Louvière (6e), elle garde la montée en P1 dans un coin de la tête. «Le titre va se joueur entre Real Hornu -que nous sommes les seuls à avoir battu- et BT Braine B sur qui je parierais bien une petite pièce. Mais en tant que seconde équipe, elle ne pourrait rejoindre l’élite. Il y aura donc peut-être des montants supplémentaires. Dès lors, il faut continuer de se battre et si au final, on devait quand même demeurer dans l’antichambre, on remettra le couvert dès le prochain exercice.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo: Clément Walravens)