La province du Hainaut a été la première à reprendre le collier ce lundi 31 août. Quelques matchs se sont déroulés et on pointera, notamment, la victoire du Real Hornu en visite chez les promus de FS Team Manage B sur le score de 3-6 en P2A. «Cela nous change de nos habitudes, puisque nous commencions habituellement toujours très mal», confie le président du Real Hornu, Vincenzo Curatolo. «Nous avons pris au sérieux ce premier rendez-vous. Nous avons ouvert le score pour réaliser le break dans la foulée. Nos adversaires ont réduit l’écart. Nous avons repris nos distances pour mener 1-2, 2-6 et finalement 3-6. Malgré leur défaite, il y avait de bons éléments en face. Nous avons réussi à bien gérer le paramètre de l’étroitesse de la salle.»
C’est un départ qui ravit en tout cas notre interlocuteur. «On a bien recruté. Nous avons enrôlé les frères Savio et Batista Carruana, les enfants de Jean-Paul qui a quelques belles années en Nationales dans notre province. Les frères Jordan et Melvin Romano sont aussi devenus des nôtres, comme Anthony Canivet. Le fils du coach, Mattéo Salaris est aussi de retour, lui qui partagera le poste de gardien avec Nando Luppino que j’avais dû remplacer en début de saison dernière en raison d’une blessure.»
MARIO SALARIS A LES PLEINS POUVOIRS
Le coach distillera, quant à lui, son expérience. «Mario Salaris avait fait les beaux jours des Junkies Hornu en Nationales. Il est venu terminer sa carrière chez nous. Puis, il m’a aidé à coacher l’équipe et depuis ce championnat, c’est lui qui a les pleins pouvoirs. Une grave blessure encourue voici deux ans ne lui permet plus de jouer.»
Cette première victoire est désormais à confirmer. «C’est en tout cas important pour le moral. Notre objectif? Si on a l’opportunité de monter, on jouera le coup à fond. On reste toutefois prudent. Il y a quand même une deuxième équipe équipe B dans notre série avec Blampain’s Team Braine B dont l’équipe fanion évolue en D3. Il y a donc toujours moyen de faire redescendre des joueurs. On verra puisque de toute manière, on ne se mettra aucune pression.»
NICOLAS TOUSSAINT