Ils n’étaient pas majoritaires vu le peu de matchs qui ont pu se disputer en 2020-2021, mais certains clubs avaient quand même réussi à franchir le cap des dix points. C’était le cas de l’Olympico Houdeng en tête de la P2A de la province du Hainaut avec onze unités en six matchs joués au moment de l’arrêt du championnat en octobre 2020. «Même si nous avions forcément compris la décision de la Ligue vu la situation sanitaire de l’époque, cette interruption a été vécue comme une petite frustration et encore davantage lorsque nous avons compris que l’on ne reprendrait pas», avoue le C.Q., Nicolas Delattre.
Le club fondé en 2017 était en pleine ascension avec des montées chaque saison jusqu’en P2. «Nous avions terminé septièmes pour notre première campagne à ce niveau. Et vu l’absence de trois joueurs qui se sont blessés en première partie de championnat, c’était déjà très bien. Et après cet exercice de découverte, on était clairement reparti pour à nouveau grimper d’un cran. Ce n’était pas gagné d’avance. Il y avait de belles équipes dans la série comme BDBR Bracquegnies qui possédait encore le maximum de points (8 sur 8). Nous avions hâtes d’en découdre. La Covid en a décidé autrement. En tout cas ce qui est certain, c’est que le podium final était dans nos cordes.»
UN JOUR EN D3?
Bien que jeune club, celui-ci ne manque pas d’ambitions. «Ce sont via des amis de Houdeng que le projet est né, même si ce sont surtout le président, Dylan Dufour et moi-même, gardien de l’équipe, qui en sommes à l’origine. Je me rappelle que nous nous y étions pris sur le tard. Nous avions fait notre demande d’inscription en août. Finalement, nous avions quand même été acceptés. On avait, de justesse, trouvé un créneau horaire pour évoluer le mardi à 21h30 à la salle de Thieu. La saison suivante toutefois, nous étions parvenus à nous délocaliser à Bracquegnies où nous prestons depuis. Le but était de gravir les échelons le plus vite possible. On respecte notre tableau de marche. Outre le fait de viser à nouveau la P1 la saison prochaine, on espère un jour aussi goûter à l’ambiance de la Nationale et de la D3 à l’A.B.F.S. Le chemin est encore long, mais on y croit.»
Et pour 2021-2022, le noyau ne devrait pas subir de gros changements. «L’effectif n’est pas des plus étoffés mais comme l’on dit, on ne change pas une équipe qui gagne.»
NICOLAS TOUSSAINT