La 4e place qui était celle de Diabolix Bracquegnies lors de la dernière saison officielle en 2019-2020 en P2B de la province du Hainaut était synonyme de campagne réussie pour son président, également portier de l’équipe. «Nous venions de grimper de P3B», rappelle Pietro Sprio. «Nous partions sans grand repère. Très tôt, nous avions eu à déplorer des blessés. Nous avons disputé des rencontres en nombre minimal ou même à quatre. Nous nous sommes retrouvés dans la seconde colonne pour entreprendre une remontée au second tour à la moyenne d’un champion. Finalement, on est passé à la quatrième place. Sans cette poisse du début de saison, nous aurions peut-être pu rivaliser avec Kaiser Beaumont et RC Impact Anderlues dans la course au titre.»
Il y avait donc de quoi se montrer confiant pour ce nouvel exercice, même si l’équipe passait en série A. D’autant que certains éléments qui avaient manqué au premier tour, en 2019-2020, étaient cette fois bel et bien retapés. «C’était le cas de Floriano Fanara, mais aussi de Joacqim Bouyon, même si ce dernier venait plutôt lorsqu’il fallait aider. N’empêche qu’avec lui, très demandé au football en P1 dans notre province, nous avions un atout précieux. Nous avions également, toujours au sein du noyau, Sullivan Jacquemain épatant par sa vitesse et sa conduite de balle, alors qu’à 19 ans, Nicolas Verheyen était une belle promesse.»
UNE PARTICIPATION EN COUPE DE BELGIQUE
Le démarrage s’effectuait toutefois au diesel. «Nous comptions deux victoires et autant de défaites, dont une qui n’était pas vraiment méritée. Difficile de savoir vraiment où nous en étions. Quatre rencontres, c’est peu pour tirer de réels enseignements, d’autant qu’il y avait pas mal de formations que l’on devaient encore découvrir.»
Et puis, la priorité n’est pas de vouloir à tout prix regarder vers le haut. «Lorsque nous avons constitué le premier noyau, nous avons d’abord participé à un championnat amateur qui se déroulait à Arquennes. Nous avions pour habitude de bien y figurer. C’est alors que la nouvelle salle de Strépy-Bracquegnies a vu le jour. Nous en avons profité pour rejoindre la Ligue. Nous sommes montés au terme de notre première saison en P3. Nous avons rejoint la P2 au terme de 2018-2019. Nous sommes déjà satisfaits de ce niveau. Allez plus haut? On ne dit pas non, mais ce n’est pas une obligation non plus. Nous avons connu quelques beaux moments comme cette demi-finale de coupe provinciale, en 2016, qui nous avait permis de goûter à la Coupe de Belgique la saison suivante. Nous attendons maintenant la reprise. Si les conditions le permettent, on espère pouvoir mettre sur pied un tournoi.»
NICOLAS TOUSSAINT