Cela fait plusieurs saisons que le club du Real Corbais joue au yo-yo entre la P3 et la P2 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Mais dernièrement, c’est surtout dans l’antichambre que l’équipe arpentait les terrains. «Et notre meilleur classement à ce niveau, c’était la 3e marche du podium après une montée en 2015-2016», se souvient le correspondant qualifié des Brabançons, David Hellebrandt, faisant aussi partir du noyau et connu aussi sous le pseudo de Dave Parcoeur comme humoriste que l’on a notamment pu entendre sur les ondes de Vivacité. «Depuis, les années ont passé et on a pris de l’âge. Il y a encore cinq éléments qui étaient présents lors de la première heure en 2003. Même si l’on peut encore jouer sur notre expérience, il est plus compliqué de se maintenir.»
Après l’avoir fait via la 10e place en P2A la saison dernière, c’était encore l’objectif en 2020-2021. «Nous avions démarré par un 2 sur 6. Mais dans le lot, nous avions quand même joué Tropoja Lasne (0-4) auteur d’un 10 sur 10 et perdu (3-1) le gros derby à Old School Louvain. Par contre, on avait entamé le championnat par un succès contre FCN Bruxelles et aussi éliminé la P1 de 1030 Schaerbeek en coupe provinciale. Une compétition qui nous avait pas mal réussi la saison précédente. Nous avions sorti, aux tirs au but, Berchem Best, qui était en tête actuellement en P1 pour accéder aux quarts de finale qui n’ont pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire.»
PAPA COMME DÉLÉGUÉ ET MAMAN À LA MACHINE
Le club a la particularité de compter dans ses rangs William Still (28 ans), le plus jeune entraîneur de l’histoire à officier en D1 belge de football au Beerschoot. «Il est arrivé avec deux joueurs autres joueurs de The Motts Woluwe. Il vient surtout pour se changer les idées et évacuer le stress de sa fonction au football. Chez nous, il ne coache pas, puisque c’est plutôt moi qui encadre.
Nous avons aussi accueilli Petrus Op den Kamp qui est néerlandais et qui a connu les séries nationales de foot au Pays-Bas. On peut aussi compter sur Nicolas Dantinne qui a joué et même coaché la Nationale 2B de l’A.B.F.S. du Mini Excel Wavre-Limal. Il est, en fait, revenu à ses premières amours, vu qu’il est aussi originaire de Corbais.»
Et le club est géré en famille. Les parents de notre interlocuteur sont aussi impliqués. «Mon papa est délégué de l’équipe et ma maman lave les maillots. Le club, que j’avais lancé avec deux amis, a donc livré sa première campagne à la Ligue en 2003-2004. Nous n’avions pas 20 ans. On avait opté pour la dénomination du Real, car il existait déjà le Barça Ottignies. On repartira, en 2021-2022, pour de nouveau reconduire notre bail, même si j’ai l’impression que le niveau de la série augmente saison après saison.»
NICOLAS TOUSSAINT