La formation de La Belle Aventure (LBA) Halanzy a dû attendre son sixième et septième match de la saison pour aligner deux succès consécutifs en Provinciale 1 luxembourgeoise. Cela dans le derby à NLP Halanzy (4-7) et dernièrement contre Touristes Vance (7-6). «Contres les voisins de NLP Halanzy, nous n’étions pourtant que six, mais cela a suffi», explique le responsable de LBA Halanzy, Didier Muller. «Nous avons, par contre, bénéficié d’un peu de chance contre Vance. Nous n’avons pas livré une grosse prestation. Si l’on s’en est sorti, c’est probablement en raison de la carte jaune infligée au gardien adverse. Nos invités ont alors dû terminer avec un joueur de champ dans la cage. On en a profité pour émerger de justesse. Toutefois pour être honnête, Vance n’aurait pas volé le partage.»
Actuellement l’équipe de LBA Halanzy est toujours à la recherche de régularité. «Même si nous sommes loin d’avoir remporté tous nos matchs, notre jeu tient pas mal la route. Il n’y a vraiment que contre Soca Bastogne, ancien pensionnaire de D3 à l’A.B.F.S. que nous avons été enfoncés. Nous n’avons pas existé. Nous avons été balayé sur le score de 3-13. Je pense que c’est la première fois dans notre salle du Clémarais d’Aubange que nous avons été acculés de la sorte. Nos adversaires étaient largement supérieurs et malgré tout, ils nous ont respectés jusqu’au bout, avec quelques gestes de fair-play à épingler. Malgré l’ampleur de l’écart, nous avons quand même passé un bon moment.»
UN TEMPS DE JEU REPARTI ÉQUITABLEMENT
Avec ce bilan de huit points en sept matchs, LBA Halanzy est bien parti pour tenter de faire aussi bien que la saison précédente, lors de laquelle l’équipe avait terminé à la septième place. «Nous avons trois équipes dans chacune des divisions provinciales. Il n’y a vraiment que notre P3 qui rencontre un peu plus de difficulté. Il faut dire que la série est très forte et qu’il faut encore que le mélange entre les plus anciens et nos jeunes pousses s’opère. Notre P1 regorge aussi énormément de jeunes éléments. Il n’y vraiment que notre gardien, Jacques Pylypec, qui aura quarante ans en fin d’année d’un peu plus expérimenté. On ne se met toutefois aucune pression. On resignerait pour un parcours identique à celui de la campagne précédente.»
D’ailleurs, l’équipe se débrouille très bien sans coach. «Chez nous, nous avons pour principe que chacun qui paie son affiliation mérite autant de temps de jeu que n’importe quel autre, même s’il n’est pas du même niveau. Du coup, une fois les quatre titulaires de champ désignés, ceux-ci disputent les quatre premières minutes et ensuite, il y a un changement toutes les deux minutes. Nous avions déjà essayé de fonctionner autrement lors de matchs de coupe. Cela avait été un désastre…»
NICOLAS TOUSSAINT