Le Gaumais Saint-Léger sort d’un exercice 2021-2022 assez compliqué dans un championnat de P1 luxembourgeoise qui avait été réduit à douze équipes suite au forfait général d’Alliance Turpange. Il n’y avait eu, du coup, aucun descendant et «Le Gaumais» avait ainsi terminé paisiblement juste devant le Real Luxembourg ayant fermé la marche. «C’était un exercice de transition avec pas mal d’anciens qui nous avaient quittés», explique le président du club et coach de la P1 Michaël Binda. «On s’en était sorti et c’est surtout ce que nous avions retenu.»
Pour ce championnat 2022-2023, notre interlocuteur est quasi reparti d’une page blanche. «J’ai dû presque reconstituer un nouvel effectif en allant chercher pas mal de jeunes. De la saison passée, il n’y a plus grand monde. Il reste, par exemple, le gardien Brice Mouget et au final, c’est le portier de la sélection des espoirs de la province (ndlr: que coache d’ailleurs à ce propos Michaël Binda), Antoine Sosson qui joue.»
UN DERNIER REVERS AVEC L’EQUIPE B
Forcément, les automatismes ont pris et prennent toujours du temps à se roder. «Les résultats sont forcément en dents de scie mais calfeutrés dans le ventre mou, nous n’avons ainsi pas trop à regarder ce qui se passe derrière. On preste de mieux en mieux et nous avons d’ailleurs souvent les félicitations des adversaires notamment au niveau de notre circulation de balle. Notre souci, c’est que nous n’avons pas de réel buteur. Nous restons sur une défaite 8-4 à NLP Halanzy. Vu les circonstances, je suis toutefois fier de mes gars. La rencontre se jouait le jour de la St-Valentin et d’un certain PSG-Bayern en Ligue des Champions et c’était quasi l’équipe B que j’avais emmenée. Et qui plus est, sans remplaçant avec un gars qui nous a lâchés et un autre privé de match en raison du vol de son portefeuille. Face à dix adversaires, on a fait mieux que résister.»
Ce vendredi 24 février, Le Gaumais Saint-Léger reçoit Meix-le-Tige comptant le même nombre de points avec toutefois trois matchs de moins. «C’est une rencontre à notre portée et on compte renouer avec le succès.»
NICOLAS TOUSSAINT