FJEP Lexy n’a pas su reproduire sa belle campagne de 2018-2019 lors de laquelle le club avait fini quatrième en P1 luxembourgeoise. En effet, les Français ont dû se contenter, lors de l’exercice précédent, de la dixième place au moment de l’arrêt de la compétition. «Cela a été une saison noire de bout en bout», déclare Florian Franzoni le nouveau C.Q, également joueur. «Sportivement, nous avons rarement atteint notre niveau de 2018-2019. On a dû se séparer de certains éléments. Certains simplement parce qu’ils ont arrêté comme Philippe Morgado et d’autres car le ressort était cassé. On n’avait plus rien à gagner ni à perdre au moment où le championnat s’est arrêté. Si bien que nous étions même allés donner un coup de main à notre P2 pour assurer le maintien et ainsi sauver les meubles.»
Le club a ensuite dû faire face à la disparition de son président. «Denis Pesce qui était président de notre maison de jeunes mais aussi du club depuis une dizaine d’années est décédé fin mai. Il a donc fallu se réorganiser au sein de notre structure. Son fils, Vincent a repris la présidence et c’est moi qui ai remplacé ce dernier au poste de C.Q. On s’est ainsi serré les coudes pour repartir pour cette nouvelle saison.»
Et celle-ci a démarré par deux revers lors des trois premiers matchs. «Deux défaites concédées lors de rencontres à l’extérieur. Après ce 2 sur 6, on s’est toutefois parfaitement repris. Avant la nouvelle interruption de la compétition, nous avions pris la mesure de Soca Bastogne et d’Arafoot Arlon sur le score peu banal de 7-14.»
«CHAMPION, ON REPARTIRAIT EN P3»
FJEP Lexy est tourné vers l’offensive. «Des quatre ou cinq joueurs que l’on peut qualifier de titulaires, il n’y en a vraiment qu’un qui est défenseur de métier, même si jouant à ses côtés, j’essaie de l’épauler au mieux. Du coup, c’est vrai que l’on marque pas mal, mais cela comporte parfois des risques. Nos deux défaites, on peut les expliquer par un certain manque de rigueur.»
Ce 6 sur 10 permet à Lexy de figurer dans le top 5. «Le but est franchement de terminer le plus haut possible. Le titre? Cela va être compliqué mais on ne cracherait pas dessus, même si nous devions ensuite repartir en… P3. En effet, car il ne serait pas question alors de rejoindre la D3. Sur le plan financier, ce ne serait pas possible, sans compter les longs déplacements et le fait que nous sommes, pour la plupart ,déjà trentenaires. Toutefois les questions qui se posent surtout pour le moment, c’est de savoir si l’on va bien reprendre et si c’est le cas, pourrions-nous finir le championnat? On nage dans le flou.»
NICOLAS TOUSSAINT