Après plusieurs campagnes parmi l’élite, FJEP Lexy s’était retrouvé la saison dernière à l’étage inférieur de la province de Luxembourg pour directement reprendre sa place en P1. «Comme le noyau avait un peu éclaté, nous avions préféré repartir avec notre seconde équipe en P2», explique le capitaine Florian Franzoni, ancien C.Q. du club. «C’était aussi un beau défi à relever pour savoir quel était devenu notre niveau. En terminant dauphins de l’Areler Foot Arlon, nous sommes remontés en P1.»
Depuis, les temps sont durs. L’équipe n’a toujours pas remporté de victoire en huit rencontres, ayant juste décroché l’unité contre le Gaumais Saint-Léger. Ce lundi 2 décembre en 1/16 de la coupe provinciale, Lexy a été sorti (13-4) par 67 Heinstert militant en P3. «A la pause (4-3), tout était encore possible. Mais à 6-3, notre gardien Yannick Mayot s’est claqué et c’est Hugo De Azevedo qui a terminé dans la cage. On a alors complètement lâché.»
Déjà atteint moralement, cette élimination n’arrange rien. «On a notamment perdu cette saison deux pions importants: Philippe Morgado victime de problèmes au dos et Sirma Diallo. Nous avons bien recruté mais difficile d’avoir le niveau de la P1. Il faut dire aussi que pas mal d’entre-nous sont proches de la quarantaine. On le sent lorsqu’il faut accélérer ou lors de la récupération. On est à la fin d’un cycle.»
QUAND MÊME GAGNER
Serait-ce dès lors la fin programmée du club lancé en 2016? «C’est probable, d’autant que nous devrions en plus dans un avenir proche changer de salle, sans compter que la motivation est de plus en plus difficile à trouver. La suite? Quand on n’a pas l’habitude de perdre autant, prendre son sac devient quasi une tare. On espère quant même arriver à fêter une victoire un de ces quatre… Pour boucler l’histoire en se maintenant, il faudra vraiment s’accrocher.»
Ce vendredi 6 décembre, FJEP Lexy aurait dû se rendre au Racing Arlon. Mais comme les Arlonais disputeront leur 1/16 de finale de la coupe contre New Team Virton, la partee sera refixée à une date ultérieure.
NICOLAS TOUSSAINT