Si la formation d’Arafoot Arlon avait éprouvé du mal à assurer son maintien au sein de l’élite luxembourgeoise en 2018-2019, la défunte campagne a été vécue de façon nettement plus sereine. Au moment de l’arrêt de la compétition, en mars dernier, les Arlonais étaient déjà certains de reconduire leur bail et cela, alors qu’il leur restait encore six rencontres à disputer. «Pourtant, cela n’a pas été facile au tout début de saison», rappelle le correspondant du club Joël Decker. «Si ma mémoire est bonne, nous avions enchaîné six premiers matchs sans la moindre victoire. Il est vrai qu’il y avait pas mal de nouveaux à intégrer. Une fois les automatismes au point, notre situation s’est améliorée. Les succès sont arrivés et on a opéré une remontée au classement pour nous mettre à l’abri comme nous le souhaitions.»
Cela semble toutefois autant compliqué en cette entame d’exercice 2020-2021. L’équipe a eu l’occasion de fouler quatre fois le terrain et une seule victoire a été célébrée contre Soca Bastogne (7-6). «On s’est, jusqu’ici, retrouvé avec un effectif un peu juste. Seul Dylan Wanschoor (ex-M.F.E.R. Athus) est venu nous rejoindre, mais il n’a pu s’aligner qu’à une seule reprise. On n’a jamais eu plus que d’une remplaçant sur le banc.»
TROIS GARDIENS SUR LE TERRAIN
Notre interlocuteur se souvient surtout de la dernière rencontre disputée le vendredi 9 octobre. «Ce soir-là, nous avions vraiment rencontré de gros soucis d’effectif à tel point que l’on a dû aligner trois… gardiens: un à sa place habituelle et les deux autres dans le jeu. On s’est ainsi incliné 7-14 contre FJEP Lexy. Tout s’est un peu ligué contre nous avec notamment des cas de Covid à devoir gérer. Heureusement, deux joueurs nous ont rejoints, dont Erwan Hoaral.»
Joël Decker se demande désormais si ceux-ci parviendront à fouler le terrain. «La situation sanitaire reste toujours préoccupante. On a bien reçu des propositions pour voir la manière avec laquelle la suite serait envisagée. On serait partisan de poursuivre en replaçant tous nos matchs non joués. Nous nous rendons toutefois compte que d’autres clubs n’auraient pas la possibilité de retrouver, comme nous, des créneaux horaires suffisants pour recaser toutes les rencontres. Dès lors, je pense qu’il faudrait être plus sage et décréter une saison blanche, tout en maintenant, par contre, la coupe de la province, afin de conserver quelques matchs à enjeux. Car disputer juste les matchs du premier tour fausserait le championnat.»
NICOLAS TOUSSAINT