Alors que le titre se rapproche pour SPB Express Seraing, certaines formations commencent doucement à songer aux vacances en P1 de la province de Liège. On pense notamment à Schreder Ans qui après un premier tour de belle facture termine assez péniblement. En effet, deux petits unités ont été récoltées lors des sept dernières rencontres. «Nous sommes privés depuis un moment de notre gardien Sébastien Bodson qui vient de décrocher un nouveau travail et qui ne sait donc plus se libérer comme autrefois», explique le correspondant qualifié Silvain Pierrard. «Nous n’avions pas jugé opportun d’affilié un dernier rempart car au début, on parvenait à se débrouiller. Cela est devenu compliqué sur le long terme. C’est Dylan Lambrecth qui se dévoue alors que c’est probablement le meilleur joueur de l’élite. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Dès lors un moment quatrièmes et même dans le coup pour le premier accessit, nous sommes redescendus au 9e rang.»
Mais cela ne constitue pas vraiment une déception pour notre interlocuteur. «A chaque entame de saison, nous n’avons pas d’autre ambition que de s’amuser. Nous avons eu quelques joueurs plus âgés qui nous ont rejoints, ainsi que Jason Conrad, sans compter quelques éléments d’origine marocaine venant de Verviers qui apportent énormément. Je pense surtout à Nasim Rachid qui a le niveau de D2. Nous n’avons pas fait mauvaise figure dernièrement en étant défaits 7-2 chez le leader d’Express Seraing. Ce revers ne nous a pas empêchés de partager une belle 3e mi-temps en famille.»
TOUJOURS AVEC LAMBRECTH
Ce mercredi, ce sera match d’alignement au MF Slins. «C’est une demande de décalage des locaux et nous avons accepté de leur faire plaisir en venant jouer en semaine. C’est cela aussi l’esprit «Schreder». La saison prochaine, on repartira dans la même optique. Celle de prendre un maximum de plaisir et théoriquement toujours avec Dylan Lambrecth. Après avoir fait quelques sacrifices pour connaître la D1, il préfère à 31 ans s’amuser avec nous. Et forcément, nous ne pouvons que nous en réjouir.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Sylvain Pierrard)