Une chose est certaine en P1 de la province de Liège: il n’y aura pas plus que deux descendants en P2 au terme de la saison. En effet, tous les clubs de Nationale 3 de l’A.B.F.S. issus de cette province regroupés en série D sont assurés de reconduire leur bail. Seuls donc les deux derniers de la P1 seront relégués au terme de la saison. Ce qui doit rassurer certains clubs concernés par le maintien, comme CS Galatasaray Visé. «C’est une saison plutôt compliquée», avoue Chantal Frederix membre du club visétois et fondatrice avec son époux, C.Q. et coach, Julien Milissen. «Nous sommes un peu surpris par notre position. Il est vrai que mon mari et moi sommes partis en vacances. Un joueur devait s’occuper de lancer la saison, tout en tentant de recruter l’un ou l’autre renfort. Cela a été compliqué. Certains qui devaient rester sont finalement partis, contraints de le faire par obligations professionnelles. Dès lors, nous avons mal débuté et les défaites se sont enchaînées.»
Le comité a donc dû se débrouiller pour trouver des joueurs. «Des anciens comme Stéphane et Vincent Henrard sont revenus. Ce qui a été aussi le cas de Ken Limpitshi, rejoint par son frère jumeau, Kenneth. Des jeunes nés dans les années 2000 sont également venu regonfler le noyau.»
Depuis, notre interlocutrice a perçu certains progrès. «Les écarts de nos revers sont nettement moins importants. Pour preuve, ce dernier vendredi, on ne s’est incliné que 4-3 à TDM Ans. Nous devrions également l’emporter sur tapis vert suite au renoncement à la pause d’Azzurri Bressoux, que nous étions en train de battre 14-4.»
PROFITER DE SA PETITE SALLE
L’objectif est clair: éviter la bascule en P2 au terme du championnat. «Cela fait 35 ans que le club a été créé et la relégation dans l’antichambre doit déjà être arrivée à deux reprises. On espère éviter une troisième fois. On compte pour cela sur le coaching de Berber Serkan, également joueur et de mon époux.»
Il serait donc bienvenu de renouer avec le succès, ce vendredi 21 février, à l’occasion de la visite de Schreder Ans (8e). «Pas mal d’adversaires ne raffolent pas spécialement de notre petite salle du complexe sportif de Cheratte», conclut Chantal Fredrix qui officie aussi parfois comme déléguée de l’équipe. «C’est peut-être l’occasion d’en profiter.»
NICOLAS TOUSSAINT