En cinq ans d’existence, le club du RC Impact Anderlues a réussi à se hisser de la P4 à la P1. C’est grâce à la seconde place occupée en P2B de la province du Hainaut que les Anderlusiens ont forcé les portes de l’élite. «On avait livré un beau mano a mano avec Kaiser Beaumont», rappelle le joueur et membre du comité d’Anderlues, Jérémy Decru. «Nous étions à égalité de points au moment de l’arrêt de la compétition avec le même nombre de matchs. Nous avions même un succès de plus. Malheureusement, c’est le critère du goal-average qui a servi à départager le coefficient. Nous avons donc dû nous contenter du premier accessit. Qu’importe finalement: aucun titre n’avait été décerné. Même si on espérait jouer les premiers rôles, on ne s’attendait pas à ce que cela se passe aussi bien.»
Forcément, la motivation était optimale au moment de découvrir la P1 en septembre dernier. «Nous avions réellement envie de nous jauger par rapport aux meilleurs équipes de la province. Toutefois, nous ne nous étions pas renforcés. Nous avions fait confiance au noyau de la P2.»
Les deux premiers rendez-vous se sont soldés par des revers. «On s’est incliné 4-6 contre GM Chapelle et nous avons concédé une courte défaite (3-1) à Piron Galacticos Manage. On aurait mérité mieux chez les leaders manageois qui nous avaient avoué, à l’issue de la partie, que cela faisait longtemps qu’ils n’avaient plus eu un match aussi difficile.»
DU BANC ET UN PREMIER SUCCÈS
Il y a eu ensuite ce premier succès historique à Saint-Vaast Spor. «Nous nous sommes imposés 4-6. Vu le protocole sanitaire à respecter à l’époque, nous n’avions pu fêter la victoire comme il se doit. Nous avions enchaîné un second succès contre d’autres promus du FS Montigny (6-2). Je ne pense pas vraiment que nous étions en train de monter en puissance. La différence c’est qu’après les deux premiers matchs que nous avons disputé à cinq et à six, nous avons eu par la suite un banc plus fourni. Ce qui nous a permis d’être plus résistants physiquement. Sans possibilité de changement parmi l’élite, cela ne suffit plus.»
Avec cette crise sanitaire qui a engendré l’annulation de ce championnat 2020-2021, on ne saura jamais où auraient pu se situer les ouailles du coach Michaël Di Cara. «Nous aurions pu vivre une campagne tranquille dans le ventre mou. Le but était surtout d’éviter la descente. On repartira normalement avec le même objectif la saison prochaine, où nous devrions affilier l’un ou l’autre joueur supplémentaire pour ne plus revivre le même début de saison. On compte sur juillet/août pour procéder à des tests.»
NICOLAS TOUSSAINT