La saison 2023-2024 du club de Diabolix Bracquegnies restera dans les mémoires. Ses deux équipes sont parvenues à prendre l’ascenseur pour grimper à l’étage supérieur de concert. «La première réjouissance a été le titre décroché par notre équipe de P3 du Hainaut championne déjà fin avril», rappelle le président du club Pietro Sprio. «Quant à notre équipe fanion, elle a avait pris la place de premier dauphin derrière le champion de Young Boys La Louvière en P2A. On espérait donc tous une bonne nouvelle et une première montée historique parmi l’élite. Mais lors de l’A.G., le 12 juin, on ne savait toujours pas quel serait notre avenir. Les choses se sont décantées et c’est bien en P1 que notre matricule se trouvait au moment de la divulgation des séries.»
Bracquegnies découvre donc la P1 après avoir passé cinq ans dans l’antichambre. «Et maintenant que nous sommes, on va tenter d’y rester le plus longtemps possible. On a gardé le même noyau que celui de P2, si ce n’est que Loris Debaise est arrivé de PSJ Thirion Ressaix. On pourra aussi compter de temps à autres sur les quelques jeunes qui font partir du noyau de la P2.»
C’est une défaite qui a soldé la première rencontre perdue sur le score de 6-3 à la JC Ecaussinnes. «Ce n’est pas vraiment mérité même si deux éléments n’étaient pas trop dans leur match. Un nul aurait été plus équitable. On a offert deux buts gag. Nous avons tenté de revenir en changeant même de gardien. Cela n’a pas suffi.»
RETROUVAILLES AVEC YB LA LOUVIERE
Et toujours avec notre interlocuteur dans la cage, encadré par Ayron Brulez, Loris Debaise, Sullivan Jacquemin, Giorgio Mancuso (ancien de Family La Louvière où il a connu la D2 de l’ABFS, aujourd’hui âgé de 53 ans), Mirco Petaroscia et Nicolas Verheyen, Diabolix Bracquegnies a enchainé par un premier succès le 6 septembre contre FC Saint-Vaast (9-3). «Nous nous sommes rassurés. Tout le monde a presté à son niveau.»
Ce vendredi, ce seront les retrouvailles avec Young Boys La Louvière qui a débuté ce mercredi par un succès. «On va d’abord se concentrer pour éviter la descente et si les résultats suivent, pourquoi ne pas viser un top 5-6?»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Pietro Sprio)