L’écart entre le nombre le plus et le moins élevé de matchs disputés par les équipes militant en P1 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale est assez marqué. Si BTT Futsal Bruxelles n’en a encore joué que trois, FC Karan Bruxelles en est déjà à sept. Ce n’est pas pour autant que ce club connaît une mise en route positive puisqu’il n’y a toujours pas de point dans l’escarcelle. «On connait des soucis d’effectif et on attend toujours des joueurs», confie le membre du comité Adnane Mounib. «Difficile actuellement de rivaliser. On tente surtout pour l’instant de limiter les dégâts mais ce n’est pas tout le temps possible.»
Comme lors du dernier match perdu voici une semaine sur le score sans appel de… 1-19 contre Proxima Centauri Bruxelles. «Nous n’étions de nouveau pas au complet et nous n’avions pas de gardien spécifique. Nous avons été vite distancés et le moral en a pris un coup au fur et à mesure que les buts tombaient. Du coup, nous avons laissé filer en fin de partie.»
PAS RESIGNES
Il faut dire que le club a profité de la reprise de la gestion du FS Peterbos Bruxelles pour rejoindre directement la P1. «Avec Abdelali Kouhli le président et mon petit-frère et C.Q. Ismail, nous avions eu connaissance que Peterbos ne prolongerait pas parmi l’élite. De notre côté, nous militions précédemment à La Roue Bruxelles. Nous avons connu une saison en D3 de l’A.B.F.S. en reprenant la gestion d’Arena TMP Wavre. Nous avions toutefois arrêté. Mais l’envie de s’y remettre est revenue aussitôt. D’où cette opportunité que nous n’avons pas voulu laisser passer avec Peterbos.»
Le bilan de 0 sur 14 a pour conséquence que le FC Karan Bruxelles se retrouve forcément lanterne rouge. «Nous ne pouvions pas débuter plus mal. Mais la saison est loin d’être finie et nous sommes loin d’être résignés. Des joueurs vont revenir et on attend forcément de décoller. Ce sera très compliqué lors du prochain match, ce samedi 29 octobre, puisque l’on se rendra à Cité des Jeunes Saint-Gilles qui, contrairement à nous, a plutôt bien entamé son championnat (8 sur 10).»
NICOLAS TOUSSAINT