Depuis l’entame de la saison, Egema Boitsfort fait cavalier seul en tête de la P1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Cela grâce à la qualité de ses prestations mais aussi en raison d’un nombre de matchs supplémentaires disputée, jusqu’à… six par rapport à certains adversaires). Toutefois, l’équipe n’est pas invincible. Pour preuve, elle reste sur une 2e défaite enregistrée face à Raja Tubize qui dispute sa 1re saison complète parmi l’élite. «Depuis la création du club, nous avons chaque fois accédé à l’étage supérieur depuis la P5 dont via trois titres», rappelle Taoufik Seggour, C.Q. et aussi responsable de l’équipe de Raja Tubize. «On est juste monté de P2 en P1 via une 3e pace. Ce match contre Boitsfort, il nous tenait à cœur. En raison des restrictions sanitaires, nous avions été contraints de déclarer forfait en novembre à l’aller. Pour l’une des première fois, pour la joute retour jouée le 8 janvier, nous étions presque au complet. Bien lancés à 2-0, nous avions toutefois concédé l’égalisation sur des erreurs. Nous avions fait 3-2 dans la foulée pour cette fois ne plus rien concéder.»
UNE FIERTE
Malgré ce succès, Tubize ne pointe qu’au 8e rang. «Cela alors que nous avions débuté par trois succès consécutifs la saison dernière, avant que la compétition ne soit annulée. C’est un peu plus compliqué lors de cette campagne. On a eu des absents et deux éléments qui jouent au haut niveau à l’U.B. nous ont quittés. On a ainsi, par exemple, affronté Chicago Bruxelles à quatre. Pas facile non plus d’entretenir la motivation vu qu’on ne sait toujours pas très bien où l’on va avec cette crise sanitaire qui n’en finit pas. On va quand même continuer de se battre. Il pourrait peut-être avoir des montants supplémentaires et si la compétition allait à son terme, nous ne sommes finalement pas loin du premier accessit et à quatre longueurs seulement de Boitsfort aux points perdus.»
La fierté, pour notre interlocuteur, c’est d’avoir vu son club prendre de l’ampleur. «Il y a encore dix ans, la pratique du football en salle était rare dans la commune. Les gestionnaires étaient plutôt réfractaires. Nous sommes en train de prouver que l’on peut faire des choses très bien avec nos jeunes. C’est une reconnaissance de voir ceux-ci s’épanouir.»
NICOLAS TOUSSAINT