Le club d’Anderlecht SM, lancé en 2019, est resté près de deux ans et demi avant de connaître sa première défaite officielle en championnat. C’était il y a une dizaine de jours en P4C du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale en visite à Rebecq United 3. «C’était chez notre dauphin, le seul à suivre notre rythme», explique Antonio Buscema qui officie, à 77 ans, comme président. «Alors que nous nous étions imposés 10-2 à l’aller, nous avons cette fois connu le revers. On s’est incliné 7-3. Il faut dire qu’il nous manquait nos trois meilleurs éléments malades, dont mon petit fils qui porte le même prénom que moi. Sans ces aléas, l’issue aurait certainement été différente.»
C’est le neveu du président, Dimitri Caes, le correspondant qualifié qui est à l’origine de la création du club. «En fait, je suis à la tête du club de football dont l’équipe fanion est en P3 du FC Anderlecht Sport-Milan et qui regroupe de nombreux jeunes. Cela fait maintenant 33 ans. Mon neveu a eu envie, de son côté, de mettre sur pied un club de football en salle. Il a repris la même appellation avec SM qui veut dire Sport-Milan. Au sein de l’effectif d’une dizaine de joueurs, on ne retrouve quasi que des joueurs de mon club de football. En salle, je vais les voir en tant que spectateur.»
DEUX DERNIERS SUCCES PAR FORFAIT
Tout en assistant quasi qu’à des victoires. «Lors de notre premier championnat raccourci en raison de la première vague du Covid, nous étions en tête invaincus en P5. Nous n’avons pu disputer que quatre matchs la saison passée en P4, mais nous les avions tous remportés. Nous sommes repartis lors de cet exercice sur les mêmes bases avant cette première défaite dans les circonstances que l’on sait. Depuis, on a gagné les deux rencontres suivantes par forfait vu que nos adversaires de Drughi Tubize et M. Tongs Braine ne se sont pas alignés.»
L’objectif est forcément de rejoindre la P3. «Même si l’on s’amuse avant tout, nous sommes également ambitieux. Alors forcément, on se prend au jeu.»
NICOLAS TOUSSAINT