La saison de MSG Ernage ne répond pas vraiment aux attentes. Le top 5 était visé en Nationale 3C de l’A.B.F.S. et au final, le matricule namurois se retrouve en position d’antépénultième. «C’est vrai que le maintien n’est acquis mathématiquement que depuis une quinzaine de jours, mais nous n’avons jamais été non plus menacés par la relégation, vu les décrochages d’Isofull Piéton et surtout de Drughi Bernissart», déclare le joueur et C.Q. d’Ernage, Grégory Degeneffe. «Néanmoins, il faut reconnaître que nous faisons quand même moins bien que prévu. On avait pas mal entamé le championnat, en accrochant même MFC Rebecq, qui va probablement finir deuxième. Puis, cela a commencé à être moins bon. La défaite concédée sur tapis vert contre Latino Calcio Le Roeulx, suite à un marquoir non officiel en place ce soir-là n’a pas arrangé les choses.»
L’équipe est néanmoins passée pas loin de quelques victoires. «Je pense notamment au match à Florennes United, où nous avons été défaits 6-5, en ayant heurté six fois le cadre. Dernièrement, on s’est incliné contre Chamal Jette, alors que nous n’avons pas démérité et que nous aurions même pu revenir au score à la mi-temps. Cela résume bien nos soucis de finition rencontrés depuis l’ouverture de la compétition.»
Heureusement, il y a quand même des coups d’éclat, comme cette victoire 11-2 contre Futsal Molenbeek. «Nos adversaires étaient pourtant sept, mais il leur manquait notamment leur portier. On a été, pour une fois, réaliste comme nous ne l’avions jamais été, en plantant trois buts en cinq minutes dès l’entame de la deuxième mi-temps.»
Il reste désormais à prendre un maximum de plaisir, avant la quille. «On aura l’occasion de féliciter Peterbos Anderlecht, qui sera certainement champion au moment de venir chez nous. Ce vendredi, on se rend à Drughi Bernissart (NDLR: qui sera condamné à la P1 en cas de revers et de succès de Piéton à CDJ Anderlecht). Malgré le classement de l’adversaire, cela ne sera pas simple. Jouer là-bas, à 22 heures, ce n’est pas un cadeau. Il nous manquera Amaury Rose, blessé et qui a dû être plâtré à la cheville depuis le second tour et qui du coup, s’est reconverti comme préposé à la table. Ludovic Dechmann soigne son genou et Christophe Crickx, une élongation. Quant à Anthony Rose, il a écopé d’un an de suspension immérité pour une totale incompréhension de la part de l’arbitre, qui a vu un coup volontaire sur un adversaire, alors que ce n’était nullement le cas. Même en appel, la sanction a été conservée. C’est triste.»
QUID DE L’AVENIR?
L’avenir sera, quant à lui, évoqué le 19 avril. «Nous sommes au repos ce vendredi-là. On en profitera pour se réunir. J’avoue qu’on est un peu dans le flou. La fatigue commence à se faire ressentir, déjà dans mon chef, notamment dans la gestion administrative. D’autres tel Jérémie Vandecaetsbeek ont également plus de mal à trouver la motivation. Peut-être que les plus jeunes comme Amaury Rose prendront le relais. On en discutera.»
NICOLAS TOUSSAINT