Le Boca Hermano Jumet a dû s’armer de patience pour décrocher le titre de la Nationale 3C de l’A.B.F.S. On se souvient que le club hennuyer avait été le premier, toutes divisions et séries confondues à l’A.B.F.S., à recevoir la possibilité d’être champion. On était alors le 25 mars. Finalement, c’est quasiment un mois plus tard, le 22 avril, que l’essai a été transformé suite à un succès à l’AS Boussu Futsal. «Et durant ce mois d’attente, c’est clairement le nul concédé dans les dernières secondes contre le RS La Louvière qui a été le plus dur à digérer», confie le président-joueur Mathieu Ozkucuk. «On avait prévu une belle fête avec les supporters. On l’a quand même faite mais sans la saveur du titre en bouche, ce n’était pas pareil. Il ainsi fallu encore attendre deux semaines pour que la pièce tombe cette fois du bon côté. C’est néanmoins mérité. Nous avons toujours été devant.»
Il est vrai que le «Boca» avait entamé le championnat avec le statut de favori. «Forcément en ayant dans vos rangs des gars de la trempe de Terry Caudron et Antoine Lemaire qui ont connu ensemble la N1 de l’A.B.F.S. chez le top club de GS Hoboken, cela fait jaser. Avec en plus un coach qui s’y connaît en la personne de Jérémy Holemans qui a côtoyé le milieu de la N1 à l’U.B., on s’était donné les moyens. On savait que l’on allait avoir la pression mais en décembre, vu le petit écart qui était en train de se créer on s’est dit, cette fois on fonce jusqu’au bout. Alessio Fosty est venu nous rejoindre et cela a été bénéfique. Il a apporté un petit vent de fraîcheur car les joueurs qui avaient tiré le groupe au premier tour avaient un peu plus de mal. On connaît la suite.»
LA COLONNE DE GAUCHE EN N2
Les Jumétois vont découvrir la N2 avec une ossature similaire. «Il faudra encore plus de sérieux. On aura la chance de compter cette fois dès le départ sur Alessio Fosty. Les cadres restent et on accueillera aussi un joueur de Futsal Piéton. Il n’y a finalement que Valentin Lebrun qui nous quitte pour l’équipe de notre précédent coach, Julien Siciliano, à Mont-sur-Marchienne Futsal. Avec son boulot, c’est compliqué pour lui de s’entraîner. Concernant justement ces séances d’entraînement, il y en aura toujours une par semaine et va essayer de passer de 1h30 à 2h. Avec la concurrence du hockey, ce n’est pas simple de trouver d’autres créneaux horaires.»
Jumet ne voudra pas juste se contenter du maintien. «Vu les qualités du groupe, la colonne de gauche doit être jouable, voire même peut-être le top 5. On termine une préparation basé sur le CrossFit. Après un peu de repos mérité, on reprendra début août avec des amicaux.»
Voilà en tout cas une belle ascension puisque qu’il n’aura fallu que cinq ans -avec une année de perdue suite au Covid- pour passer de la P2 à la D2.
NICOLAS TOUSSAINT