Chamal Jette ne s’attendait à regagner ses pénates avec un match qui n’a pas connu son aboutissement ce dernier vendredi à APS Oasis Bruxelles en Nationale 3B de l’A.B.F.S. On rappelle que l’arbitre de la rencontre a décidé de mettre un terme à la partie à 6-5 en faveur des Bruxellois, alors qu’elle touchait à sa fin. «Si nous avions bien quelques supporters présents, il n’y en avait que cinq ou six, dont trois de moins de 12 ans», explique le C.Q de Jette, Ilias Benhaled. «Ceux-ci n’ont, à aucun moment, envahi le terrain. Il y avait donc dans la salle plus de 95% de supporters d’Oasis, qui n’ont pas arrêté pendant le match de nous insulter avec des mots plus que vulgaires et notamment des cris de singe. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’arbitre a arrêté le match. C’est notre deuxième saison en Nationale 3 et nous avons eu, jusqu’à présent, aucun problème avec nos supporters.»
Notre interlocuteur revient sur l’altercation qui a provoqué l’envahissement de terrain. «Tout est pari d’un coup volontaire de leur joueur sur le nôtre, alors que la faute était en la faveur du local qui avait obtenu un penalty. Ce coup n’avait pas eu lieu d’être et directement après, les supporters de l’équipe adverse ont envahi le terrain et ont même tenté d’agresser notre gardien. Heureusement, les joueurs d’Oasis Bruxelles ont calmé leurs supporters. Si l’arbitre a directement sifflé l’arrêt du match alors qu’il ne restait pas beaucoup à jouer, c’est bel et bien pour une raison existante, contrairement à ce que le club d’Oasis Bruxelles affirme.»
LES EXCUSES D’OASIS
Chamal Jette espère donc un verdict juste de la part de la Commission Sportive Nationale de l’A.B.F.S. «Nous n’avons aucun problème avec les joueurs d’Oasis. Nous nous sommes quittés en bons termes. Ceux-ci se sont même excusés du comportement de leurs supporters. Oasis Bruxelles est une équipe que l’on connaît depuis un petit temps. Nos matchs sont toujours d’un niveau très élevé. Cette rencontre était très serrée. Malheureusement, ces événements ont gâché la fin de cette partie.»
N.T.