La rencontre de Nationale 3B entre APS Oasis Bruxelles et Chamal Jette, deux formations qui ont plutôt bien entamé leur championnat en affichant un bilan respectif de 8 points sur 10 et de 6 points sur 8, n’a pas été à son terme. Elle a été stoppée peu avant la coup de sifflet final par l’arbitre. «Il y avait pas mal de monde dans la salle ce dernier vendredi», explique le coach d’Oasis Bruxelles, Ayoub Chaïri. «Pourtant, nous n’avons pas pour habitude de faire de la publicité pour nos rencontres. Mais visiblement il y a un engouement de la part de nos jeunes. Tout se passait à merveille sur le terrain. Le match était plein et sportif des deux côtés. Il y avait de l’engagement dans le sens positif du terme. Nous étions en train de mener 6-5 et on se dirigeait vers la fin de la partie. L’arbitre a sanctionné une faute qui nous permettait de convertir un penalty aux neuf mètres pour asseoir notre victoire en ayant la possibilité de faire 7-5. Il y a eu malheureusement une altercation entre les deux joueurs impliqués dans la faute. Et c’est là qu’un envahissement de terrain s’est déclenché. L’arbitre a donc sifflé la fin de de la rencontre. Il devait à peine rester trente secondes une fois le penalty aux neuf mètres botté.
Il y avait forcément une large majorité de nos supporters, mais certainement aussi des gens de Jette. Ce qui est arrivé est dommage. Nous avons déjà eu, par le passé, des matchs, notamment en Coupe de Belgique, lors desquels il y avait également du monde. On s’organisait pour mettre en place un minimum de service de sécurité, mais on ne va pas quand même faire cela en D3 à chacun de nos matchs. Si nous devions perdre ce match sur tapis vert ou que les deux équipes écopaient d’un score de forfait, ce serait injuste.»
En attendant, APS Oasis Bruxelles assume sportivement sa promotion de P1 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «On se retrouve presque avec un maximum de points, alors que notre effectif est très jeune. Ce qui prouve que le niveau de la D3 a fortement baissé. On ne boude toutefois pas notre plaisir et on continuera à se battre jusqu’au bout.»
NICOLAS TOUSSAINT