Cela fait sept ans déjà que le club français de FSCVR Cosnes et Romain, situé en Meurthe et Moselle dans le grand est de l’Hexagone s’est affilié à la Ligue. Son président nous en explique les raisons. «Chez nous, il existait des championnats nationaux, mais pas vraiment régionaux», explique Didier Thibault, également joueur. «Se taper des déplacements à Reims, Nancy ou Metz, non merci. La province de Luxembourg était toute proche. J’habite d’ailleurs à Gorcy à 800 mètres de la frontières. Nous ne sommes qu’à dix-sept kilomètres d’Arlon. On s’est ainsi lancé dans cette aventure belge et on ne le regrette pas. Hormis l’un ou l’autre voyage vers Libramont, Houffalize ou Bertrix, les autres salles ne sont jamais très éloignées.»
L’équipe a donc forcément l’accent français. «On a peut-être deux ou trois joueurs belges sur notre vingtaine qui composent nos deux équipes et le reste est français. Mais nous avons toujours eu de bons échos du championnat luxembourgeois de la Ligue. Deux des nôtres, Didier et Benjamin Latran ont même joué en Nationale à Ara Foot si ma mémoire est bonne.»
Cette saison, les deux formations seniors alignées -sans compter celle de minimes- ont terminé à la même place: la dixième en P2A et en P3C. «Lors de nos débuts, notre équipe A a directement rejoint la P2 qu’elle n’a plus quittée. On ne cherche pas à aller plus haut. Nous avons notre carrière de football derrière nous en France et on pratique désormais le football en salle comme un loisir. Nous sommes trentenaires et quarantenaires. Pendant que les jeunes des autres équipes de la série s’adonnent à une préparation physique intense en vue d’aborder la saison de foot, nous en sommes toujours à partager quelques bons barbecues» (rires). C’est la raison pour laquelle, nos entames de saison sont souvent compliquées. On se rattrape par la suite. Lors de ce championnat, Salvatore Lauro et Nicolas Perrin ne se sont vraiment consacrés à l’équipe à partir de l’hiver. Cela nous a permis de finir en ordre utile pour reconduire notre bail.»
IMPORTANTE, LA TROISIÈME MI-TEMPS
Si on joue d’abord pour le plaisir en P2, c’est encore plus vrai en P3. «Quelques joueurs «switchent» d’une équipe à l’autre mais en P3, la 3e mi-temps est encore plus importante. Beaucoup jouent ensemble depuis plus de 20 ans.»
De nouveau, l’objectif de l’équipe fanion sera de connaître un exercice prochain sans histoire en P2. «Cela fait quand même deux saisons de suite que l’on joue un peu plus avec le feu. On espère lutter à nouveau pour le top 4 avec un arrivée et un seul départ, celui de Thomas Mousseau.»
NICOLAS TOUSSAINT