Relégué de Nationale 1, Futsal Evere a vécu une dernière campagne stressante en N2B de l’A.B.F.S. Au moment de l’arrêt des compétitions en mars dernier, l’équipe se trouvait aux points perdus avant-dernière et en position de basculer à nouveau d’un étage. Mais le coefficient qui a servi de juge de paix pour établir la hiérarchie officielle lui a été favorable. C’est donc de justesse -même s’il restait encore cinq matchs aux Everois pour assurer par leurs propres moyens le maintien- que le club est reparti pour une nouvelle campagne dans l’antichambre, toujours en série B. «Nous avons débuté de la meilleure des manières en remportant chaque fois la totalité de la mise contre ISTB Herent et Babytyre Vilvorde», explique le joueur everois Ismail Bouchuari.
C’est ensuite une première défaite qui s’est enchaînée à MJ Bibi Liège. «Nous étions plutôt bien partis. Puis, une petite erreur d’un de nos joueurs nous a coûté un but. Mais l’entame de la seconde période a été positive. On a même mené au score. C’est à un quart d’heure du terme qu’est survenu le tournant. Lors d’un accrochage entre deux joueurs, le nôtre a écopé de la rouge contre une jaune seulement pour le Liégeois. Forcement à quatre, notre mission est devenue impossible, même si nous avons tenté le tout pour le tout en optant pour un gardien-volant (7-2).»
LA D1 MANQUE
C’est encore une défaite qui est venue solder le dernier déplacement à Chamal Jette, promu de D3. «Là aussi, il y a de quoi nourrir des regrets. Nous avons été complètement pris à froid et après sept minutes, nous avions déjà encaissé trois buts. Malgré ce coup de massue, notre coach, Abdelrezak Fassi a procédé à quelques ajustements. Nous avons alors vu un tout autre match. Nous avons littéralement pris le dessus. On a réduit deux fois l’écart. Les Jettois n’ont fait que défendre pendant que nous trouvions poteau, latte ou un pied adverse sur chacune de nos tentatives aux but. Nos adversaires doivent aussi une fière chandelle à leur gardien. On ne méritait pas une telle issue. Le nul aurait été logique et la victoire pas volée non plus.»
Ces deux revers viennent un peu contrecarrer les plans du club, même si on est loin de s’inquiéter. «On reste sur un 0 sur 4, mais on sait très bien que ces deux revers ne reflètent pas totalement la vérité du terrain. Ce sont des incidents de parcours. Car pour le reste, la cohésion est bonne. Même si cela n’a pas été évident avec le Covid, nous avons quand même eu droit à une préparation. Avec les retours de Yassin El Montasser et Younes Abdid, ainsi que la présence plus accrue de Nicolas Vrancken, le potentiel est là. Le coach ne cache pas ses ambitions: la D1 lui manque et à nous aussi d’ailleurs.»
NICOLAS TOUSSAINT