Des cinq équipes qui ont été promues en D2 de l’A.B.F.S. au terme de la défunte saison, trois sont issues du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». Parmi celles-ci figurent Chamal Jette qui, bien que troisième au moment de l’arrêt en N3B, a finalement devancé au coefficient l’Inter Namêche et Esperanto Schaerbeek pour hériter de la première place. «C’était un verdict logique», déclare le président-joueur jettois, Mohamed El Bouich. «Avec des rencontres de moins par rapport à Namêche et Schaerbeek, nous avions notre sort en main pour aller décrocher les lauriers. Il nous restait six matchs, mais nous n’avions plus qu’un seul «gros» adversaire à devoir négocier. L’objectif a ainsi été atteint.»
En dire qu’en fin de championnat 2017-2018, Chamal Jette disputait sa dernière campagne en P1. «C’est vrai que tout est allé très vite, mais nous avons bien travaillé pour cela. Pour ce premier championnat en Nationale 2B, on a misé sur la stabilité de l’effectif. Outre quelques jeunes que l’on a intégrés, seul Ali Sbaï, d’Oasis Bruxelles, qui militait dans la même série que nous en 2019/2020, nous a rejoints. C’est toujours notre C.Q., Ilias Benkhaled, et moi-même qui nous occupons de de la gestion.»
Et plutôt avec réussite puisqu’en tant que promus, les Jettois affichent un bilan de 6 points sur 10. «Jusqu’à présent, après un succès s’en est toujours suivie une défaite. Nous sommes néanmoins satisfaits. Il n’y a vraiment que contre Bibi Liège (1-2) que l’on s’est planté, avec aussi pas mal d’absents. On restait néanmoins, avant l’interruption, sur un succès important contre Futsal Evere (3-2).»
«ESPOIR MOLENBEEK COMME FAVORI»
C’est ainsi que l’équipe campe au 5e rang depuis le mois d’octobre 2020. «On s’était dit, comme à notre habitude après une montée, qu’on allait jauger la série et nos nouveaux adversaires. Nous avons toutefois pris confiance en nos moyens. On peut au moins conserver notre place actuelle jusqu’au bout. Faire encore mieux? Peut-être, mais il y a quand même des intouchables. Je pense surtout à Espoir Molenbeek. Nos voisins viennent aussi de monter, mais on connaît leur niaque et leur capacité à se transcender dans leur salle du Sippleberg devant leur chaleureux public.»
Notre interlocuteur se demande quelle sera la formule choisie pour poursuivre le championnat. «Même si l’A.B.F.S. a décidé de ne pas disputer les matchs programmés en janvier, je vois mal comment on pourrait disputer l’entièreté des autres matchs qu’il resterait. Il faudra plutôt, au mieux, se contenter d’une demi-saison. En attendant, on garde la forme individuellement. Comme je joue dans un club de football en P2 qui a de grandes ambitions, j’ai un programme de maintien et je sais que d’autres joueurs également. On espère que cela ne sera pas vain.»
Signalons que l’équipe B possède cinq unités après six rencontres en P3C. «C’est sa 2e campagne d’affilée à ce niveau et elle permet notamment à nos joueurs de D3 d’aller se remettre dans le coup après une blessure, tout en donnant la possibilité aux jeunes de cette équipe de faire le chemin inverse.»
NICOLAS TOUSSAINT