Depuis début avril déjà, Magic Thulin -qui célébrera le 1er juillet ses 30 ans de présence à la Ligue- s’est montré actif sur le marché des transferts. Toutefois, il restait quand même un point d’interrogation sur la personne qui allait succéder à Christopher Becker au coaching de l’équipe, elle qui a bouclé le défunt championnat de Nationale 2A à l’A.B.F.S. à la cinquième place au moment de l’arrêt des compétition. En effet, après la fin de la collaboration avec ce dernier, il fallait quelqu’un pour prendre la relève. Et c’est assez logiquement que Salvatore Galofaro qui était son adjoint prendra la suite. «Il y a encore quelques petits détails à régler en interne, mais on peu dire que je serai le coach de Magic Thulin pour la campagne à venir à 99,99%», déclare Salvatore Galofaro qui était arrivé au terme de la saison 2018-2019 des Junkie’s Boussu (UB). «La collaboration s’était très bien passée avec Christopher Becker. Je reste toutefois persuadé que nous aurions pu faire mieux que le top 5 si le championnat avait été à son terme. Les circonstances en ont voulu autrement. Il faut donc se contenter de ce que l’on a.»
Le noyau pour la prochaine campagne continue de se mettre en place, chapeauté par Frédéric Saussez le président et Cédric Detaille le correspondant qualifié. Parmi les recrues, on note surtout le retour de Bryan Melki qui sera assurément un atout de poids. «Il était parti tenter sa chance à France et plus précisément à Nantes pour connaître un cadre plus pro au sein d’une équipe qui milite parmi l’élite. Il voulait se rapprocher de son domicile, car il a connu un heureux événement dans sa famille. C’est une aubaine pour nous de l’accueillir. Il reviendra certainement encore plus fort après cette expérience.»
GALOFARO «FILS» A LAVAL
Par contre, le fils de notre interlocuteur prendra un autre chemin. «Il rejoindra le club de Laval qui évolue en Ligue 2 en France, mais qui souhaite rejoindre le sommet de la hiérarchie. Il sera logé sur place. Et puis vu la salle du nouveau complexe qui l’apprête à l’accueillir, cela ne se refusait pas. C’est le jour et la nuit par rapport à ce que l’on connaît en Belgique.»
Salvatore Galofaro enchaîne sur les futures échéances de son équipe. «Il faudra voir d’abord à quoi ressemblera notre série. Dans l’ordre, on visera d’abord à se mettre le plus vite possible à l’abri, à atteindre la colonne de gauche et puis à nouveau au moins jouer les cinq premières places. Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant?»
Reste désormais à voir ce qu’il y aura au menu.
NICOLAS TOUSSAINT