Alors que son équipe occupe une belle deuxième place derrière GS Beobank Hoboken Ster grâce à des succès enregistrés en septembre 2020 face à ZVC Assebroeke, Moratex Lebbeke et Golden Seraing, pour un seul revers à HCT Domi Manage, Eric Greco a d’ores et déjà pris la décision de ne pas poursuivre l’aventure avec Lachs AHL Liège en Nationale 1 de l’A.B.F.S. «On dira que je m’en vais pour divergences de vue avec certaines personnes du club», se contente de justifier le désormais ex-mentor du club liégeois, Eric Greco. «Je ne m’y retrouve plus trop bien dans le projet. Je préfère donc quitter tout le monde en bons terme. La suite de la saison? Je vois mal l’A.B.F.S. ne pas suivre le mouvement et ne pas décréter aussi une saison blanche comme partout. Mon aventure est donc belle et bien finie.» Et ce, donc, quatorze mois après son arrivée à la tête du noyau. «Je ai débarqué alors que la dénomination était toujours Engie CHU Liège en novembre 2019. L’équipe ne comptait encore que trois points. Grâce à cinq succès consécutifs, nous avions commencé à redresser la barre fin décembre. On avait ainsi assuré le maintien en laissant la place de barragiste à Golden Lachs Seraing. J’avais donc atteint l’objectif fixé par les dirigeants.»
Et lors de cette saison, grâce à une riche campagne de recrutement, les ambitions étaient très grandes. «Désormais je peux l’avouer. Mon but était de décrocher le titre. Je pense que nous avions les atouts pour y parvenir. Même le coach national, Rony Penninckx, m’avait avoué avoir été impressionné par la qualité du jeu et notre système prôné.»
DES ÉCHANGES POSITIFS
Même s’il n’aura pu porter son groupe vers la timbale, Eric Greco n’a pas perdu son temps sur le plan humain. «Lorsque l’on s’est rendu compte qu’on allait vers une impasse en raison de cette crise sanitaire, on s’est rassemblé entre représentants de clubs liégeois de l’élite sur les réseaux sociaux. Les échanges ont été très chaleureux et j’ai découvert de belles personnes. Cela restera l’un des meilleurs moments de cette saison très particulière.»
Celui que l’on a connu notamment ces dernières année à l’ONU Seraing, le Sporting et Deaplus Hasselt ou encore à l’Inter Huy compte désormais rebondir. «J’ai encore faim de futsal et je suis ouvert à toutes propositions. J’avoue avoir une préférence pour le Limbourg, province où j’ai vécu de chouettes moments, mais c’est surtout le projet qui restera le plus important.»
NICOLAS TOUSSAINT