La composition de la Nationale 1 de l’A.B.F.S. a été dévoilée en cette fin de semaine et on y retrouve pas mal de nouvelles équipes dont des montants supplémentaires (quatre en plus des champions de N2) vu les quelques arrêts actés. Il y a aussi les modifications de dénomination à prendre en considération comme Picardie Evere qui deviendra Schaerbeek ou encore celle de Shaab Ramillies transformée en Futsal Ramillies. Et il y a enfin El Nino Bruxelles, arrivé de nulle part. Ce club fondé en 2020 évolue depuis en… P5 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Cette saison, l’équipe a terminé à la 5e place. Comment se retrouve-t-il d’un coup propulsé du plus bas des échelons à celui le plus élevé? «Il faut savoir que notre club émane d’une A.S.B.L. visant à valoriser le rôle que le sport peut jouer dans la promotion de la mixité sociale et de l’égalité des chances et pour l’amélioration de la santé», explique Anas Boulahya, correspondant qualifié du club. «Nous sommes très actifs auprès des jeunes. Le football en salle est un bon moyen d’intégration. Comment notre nom se retrouve en D1? Cela remonte à quelques semaines. On avait pris connaissance du fait que les responsables d’Anneessens 25 Bruxelles, actif en N1, ne souhaitaient pas poursuivre. Ils l’avaient notamment fait savoir sur les réseaux sociaux. Dans nos rangs, notre président avait côtoyé ce club pendant de nombreuses années comme délégué. L’idée est alors venue de prendre contact. On s’est vu et cela a débouché sur cette reprise des activités.»
AVEC D’AUTRES JOUEURS QUE LA P5
Faut-il s’attendre à voir les joueurs actuel de P5 évoluer en N1 en 2023-2024? «Non évidemment. On se rend bien compte du terrible écart. Mais nous avons dans nos connaissances et parmi nos jeunes que nous fréquentons via l’A.S.B.L. des joueurs capable d’atteindre ce niveau. Tout doit encore se mettre en place et sous le matricule désormais d’Anneessens, on gardera la P5 qui sera la 2e équipe.»
Reste à espérer que cette brutale transition fonctionne car le passé nous a déjà démontré que cela n’était jamais évident.
NICOLAS TOUSSAINT