La rencontre entre MG Verviers et l’ONU Club Seraing n’a pu aller jusqu’à son terme ce vendredi 14 avril, en Nationale 3D à l’ABFS. «Il restait deux minutes à jouer lorsqu’un joueur adverse (NDLR: Younes Ziani) a inscrit un but pour faire 4-6, alors que nous avions opté pour un gardien-volant pour revenir au score», explique le C.Q. verviétois, Selcuk Say. «Un but marqué de façon à nous narguer, puisque seul face à notre but, il s’est agenouillé pour pousser le ballon avec sa tête. Forcément, s’en est suivi une bousculade. C’est alors que deux supporters sérésiens sont venus s’interposer. Nos partisans ont alors fait pareil et même s’il n’y a pas eu de coups, l’arbitre a préféré mettre un terme à la partie.»«JAMAIS VU ÇA EN 17 ANS»
La déléguée de l’ONU Seraing nous donne sa version. «Effectivement, Younes a bien marqué d’une façon particulière, mais quel est le point de règlement qui l’interdit?», s’interroge Christine Potier. «Frustrés, les joueurs locaux sont alors venus bousculer notre joueur. Certainement par frustration car en tête à 3-1 et encore 4-3, ils voyaient ainsi la victoire s’envoler. Voyant cet attroupement, le frère de Younes s’est manifesté, mais il est resté en dehors des limites du terrain. Personnellement, j’étais à la table des cartes bleues et ensuite, un attroupement s’est constitué. L’arbitre a donc arrêté les frais. En 17 ans de présence dans le football en salle, je n’avais jamais assisté à une telle chose. C’est regrettable, d’autant que lorsque l’arbitre a rejoint son vestiaire, les supporters adverses sont encore venus shooter dans sa porte.»
Le coach de l’«ONU» ne souhaitait quant à lui pas commenter, se contentant de dire: «Je suis dégoûté par ce qui s’est passé», commente Brahim Guezzou. «Le club témoigne juste toute sa sympathie à l’arbitre.»
Le verdict tombera probablement lors de la prochaine séance de la Commission Sportive Nationale.
Nicolas TOUSSAINT